Des maires de Vision Montréal réclament leur juste part pour l’Est

Le Plan d’action de l’est de Montréal 2011-2017 que dévoilera le maire Gérald Tremblay, le 31 octobre, devra contenir des investissements majeurs afin de réaliser plusieurs projets structurants dans ce secteur névralgique de l’île de Montréal. C’est du moins ce qu’estiment les maires d’arrondissement Réal Ménard et Chantal Rouleau.

Le magistrat de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve souhaite que l’ouverture du boulevard L’Assomption, des rues Hochelaga à Notre-Dame, figure dans le plan du maire Tremblay.

Le dossier est majeur puisqu’il permettrait de développer les 2 560 000 pieds carrés de l’ancienne « Canadian Steel Foundries » dans une perspective de mixité commerciale et résidentielle. L’Administration portuaire de Montréal aurait un nouvel accès à l’autoroute 25, et, du même coup, contribuerait à désengorger la rue Notre-Dame.

La réalisation de ce projet permettrait aussi de densifier tout le secteur de la station de métro L’Assomption.

Autre dossier cher aux yeux du maire Ménard, le prolongement du système rapide par bus (SRB) dans l’axe du boulevard Pie-IX, de la Ville de Laval à l’avenue Pierre-de-Coubertin. Il s’agit d’un projet d’envergure de 200 M$, dont une contribution de la Ville-centre de 35 M$.

Le transfert de la cour de voirie Honoré-Beaugrand sur le site Dickson et la reconnaissance du pôle Maisonneuve par un soutien financier à Espace pour la vie et au Château Dufresne font également partie des demandes de l’élu.

« Dans le cas de la cour de voirie, cela nous permettrait de redévelopper l’îlot Honoré-Beaugrand – Hochelaga par un projet de mixité commerciale et résidentielle », explique-t-il.

Les deux élus de Vision Montréal plaident également pour la création d’un fonds servant à financer la décontamination de terrains situés dans l’Est. Une étude datant de 2007 de la Chambre de commerce de l’est de Montréal (CCEM) avait fait état d’une facture oscillant entre 350 et 550 M$ pour décontaminer les terrains de l’Est.

« Le précédent programme Revi-Sol disposait d’une enveloppe budgétaire de 25 M$, notent les deux édiles municipaux. Il faudrait minimalement que cette somme figure au nouveau plan de développement. »

Mme Rouleau et M. Ménard sont d’avis que l’Est a souvent été un parent pauvre en matière d’investissements et qu’il est temps de redresser la situation. Ils ont rappelé que lors de la précédente stratégie de développement économique de 2005-2010, des engagements importants n’avaient toujours pas été réalisés tels que : le soutien à la pétrochimie, le pôle bioalimentaire, le développement des gares de train et la modernisation de la rue Notre-Dame.

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