C’est la saison d’une tradition bien québécoise: l’épluchette de blé d’Inde!
Bien avant l’arrivée des Européens, la culture du maïs a débuté ici plus d’un millénaire avant J.-C. Les peuples autochtones nommaient quant à eux cette plante «maize», et c’est ce qui a donné lieu au mot «maïs». Les Iroquois avaient notamment élu la déesse du maïs comme l’une des trois divinités de la culture des jardins, avec la courge et le haricot.
L’appellation «blé d’Inde», utilisée uniquement au Québec, remonte quant à elle à l’histoire de Christophe Colomb qui, croyant être débarqué aux Indes, appela ce légume ainsi.
À l’époque de la Nouvelle-France, l’épluchette était une corvée partagée qui réunissait voisins, familles et amis au début de l’automne. Dans une ambiance festive, les épis jusqu’aux genoux, on épluchait en groupe les provisions de maïs en prévision de l’hiver.
Après la révolution industrielle, cet événement s’est transformée en une activité rassembleuse qui marque la fin de l’été. Aujourd’hui, on retrouve même des épluchettes mobiles qui sillonnent les écoles ou les événements corporatifs.
Afin ce souligner ce rituel incontournable du temps des récoltes, Métro a imaginé diverses façons d’apprêter l’or jaune, qui en feront grimacer plus d’un. La province se divise normalement en deux écoles: les gourmands qui aiment ajouter du beurre et/ou du sel, et les puristes qui mangent l’épi tel quel. les On vous invite à voter pour la combinaison qui vous semble la plus répugnante.
Les règles du jeu: votez pour les options que vous préférez en les faisant monter dans la liste.