Tous les ans, au Québec, des dizaines de milliers de ménages changent de logis en une seule et même journée, le 1er juillet. Cette tradition propre au Québec viendrait à l’origine du Code civil français.
En effet, à l’époque où le Québec était une colonie française, ce code stipulait que tous les baux venaient à échéance le 1er mai et duraient un an, une mesure jugée «humanitaire» pour empêcher les seigneurs d’expulser leurs locataires en plein hiver.
Si la France a abandonné depuis longtemps cette pratique, la province a préservé cette portion du Code civil jusqu’en 1973. Le gouvernement du Québec a alors décidé de mettre fin aux baux fixes, tout en prolongeant les baux existants de deux mois, portant leur date d’échéance au 1er juillet 1974 pour permettre aux écoliers de terminer leur année scolaire avant de déménager. La tradition est restée, le jour férié étant particulièrement commode pour les travailleurs.
Cette année ne fait pas exception. Les déménageurs se préparent même à une vague, plusieurs déménagements ayant été reportés l’année dernière à cause de la pandémie.
À l’approche de ce jour national de déménagements, Métro veut savoir, pour vous, quels sont les éléments les plus importants quand vient le temps de choisir un nouvel appartement ou une nouvelle propriété?
Les règles du jeu : votez pour les critères qui sont les plus importants à votre avis en les faisant monter dans la liste.