TIFF 2011: Mon pire cauchemar, The Descendants et autres critiques

Mon marathon de films se poursuit au TIFF. Voici ce que j’ai pensé des nombreux films vus au cours des deux derniers jours:

  • Countdown (Huh Jong-ho): De la Corée du Sud, un suspense d’action
    convenable mais sans plus à propos d’un collecteur de dettes mourant qui
    prend tous les moyens nécessaires afin d’obtenir une greffe de foie. On
    est loin des débuts fracassants à la Na Hong-Jin (The Chaser) ou Jang
    Hun (Rough Cut).
    Cote: **1/2 sur 5
  • Trespass (Joel Schumacher):
    Thriller exécrable avec Nicolas Cage et Nicole Kidman qui confirme que
    Schumacher est bel et bien le plus grand tâcheron d’Hollywood et que
    certaines vedettes devraient s’abstenir de simplement encaisser les gros
    chèques…
    Cote: * sur 5
  • 11 Flowers (Wang Xiaoshiang): Le
    réalisateur chinois de Beijing Bicycle propose à la fois un regard sur
    l’enfance et une réflexion sur l’art avec ce film au rythme lent et
    hésitant. Le film raconte la relation stricte entre un père et son fils
    en cette dernière année de la Révolution culturelle chinoise des années
    1970.
    Cote: ** 1/2 sur 5
  • Mon pire cauchemar (Anne Fontaine):
    La réalisatrice de Coco avant Chanel retrouve la légèreté et l’humour de
    ses débuts avec cette comédie sentimentale réussie. En grande forme,
    Benoit Poelvoorde est hilarant dans le rôle d’un ouvrier ingrat et
    grossier qui vient perturber ke quotidien d’un couple aisé campé par la
    toujours magnifique Isabelle Huppert et André Dussolier, amusant.
    Cote:
    *** sur 5
  • The Descendants (Alexander Payne): Sept ans après
    Sideways, Payne n’a pas perdu de sa superbe avec cet excellent drame
    familial. Dans sa performance la plus juste à ce jour, George Clooney
    domine un excellent casting. Bien qu’il aborde le thème éculé du deuil –
    très à la mode en ce moment – le cinéaste sombre jamais dans le mélo en
    mariant parfaitement le drame et l’humour. Un des meilleurs films
    américains de l’année, The Descendants  devrait se retrouver parmi les
    favoris pour l’obtention de la statuette dorée.
    Cote: **** sur 5
  • Death of a Superhero (Ian Fitzgibbon): Prévisible, démagogue et raté.
    Cote: *1/2 sur 5
  • The Oranges (Julian Farino): Les tribulations de membres de deux
    familles dysfonctionnelles voisines du New Jersey. Personnages
    stéréotypés, historiettes anodines, surdose de bons sentiments,
    blablabla… Seul le jeu des comédiens rend le tout endurable.
    Cote: **
    sur 5
  • Avalon (Axel Petersen): Petit film suédois qui coule
    comme un long fleuve tranquille. Excellente trame sonore. Un jeune
    réalisateur à suivre…
    Cote: *** sur 5
  • Trishna (Michael
    Winterbottom):  Maintes fois adapté au théâtre, pour le petit et le
    grand écran (Tess de Polanski), le roman Tess of the d’Urbervilles de
    Thomas Hardy – grand classique de la littérature anglaise – fait l’objet
    d’une relecture moderne avec cette transposition dans l’Inde
    d’aujourd’hui. Écrite et mise en scène de façon très formelle  par le
    britannique Michael Winterbottom, cette version n’arrive pas à
    transmettre toute la force et l’émotion du roman.
    Cote: ** 1/2 sur  5
  • Kotoko ( Shynia Tsukamoto): Le réalisateur culte de Tetsuo et Tokyo
    Fest propose une véritable plongée dans la psyché de sa protagoniste
    (jouée par la chanteuse populaire Cocco) et explore la folie et la
    maladie mentale. Fortement inspiré par le film Images de Robert Altman,
    Kotoko est une oeuvre expérimentale à la fois fascinante, déroutante et
    exigeante.
    Cote: ***1/2 sur 5

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