Helen : chronique d'une dépression
Après s’être fait connaître avec la sympathique comédie romantique Mostly Martha (qui a fait l’objet d’un remake en 2007 sous le titre No Reservations), la réalisatrice allemande Sandra Nettelbeck troque la légèreté pour la gravité avec Helen qui traite de la maladie mentale et de la dépression.
Mettant en vedette Ashley Judd (dans un de ses meilleurs rôles depuis des lustres), ce film raconte l’histoire d’une professeure de musique qui sombre dans une terrible dépression qui ébranlera son couple et sa famille.
Helen n’est pas un mauvais film, mais l’émotion n’est pas au rendez-vous. La première partie est plutôt intéressante, mais aussitôt qu’Helen est diagnostiquée comme étant malade le film devient carrément ennuyant et s’essouffle dans le temps de le dire. S’ensuit un long combat qu’Helen seule doit mener pour ne pas se laisser aller jusqu’au suicide et la relation qu’elle développe avec une des ses étudiantes qui souffrent des mêmes symptômes chroniques de la dépression est non sans rappeler le film Girl, Interrupted qui était plus réussi et poignant dans le genre. Bref, j’aurais aimé un peu plus de rigueur en ce qui a trait à la maladie dont est atteint le personnage principal et un peu moins de séquences répétitives qui ne mènent nulle part.