Lucky Luke : décevant

Fier de son immense succès du cultissime Brice de Nice, le tandem James Huth/Jean Dujardin a décidé de s’attaquer à cette adaptation à l’écran des aventures de ce pauvre cowboy solitaire qu’est Lucky Luke, célèbre BD créée par Morris et Goscinny.

Traumatisé par la mort de ses parents alors qu’il était enfant, Lucky Luke (Jean Dujardin, convenable) est un être solitaire qui a promis de ne jamais tuer. Il se voit confier la mission d’assurer la sécurité de Daisy Town lors du futur passage en chemin de fer du président des États-Unis.

Ce film n’est pas une adaptation d’une des aventures de Lucky Luke (et c’est là le problème majeur du film), mais bien une reconstitution à l’écran de l’univers de la célèbre BD. Après un début prometteur qui évoque les spaghettis western italiens et un côté un peu plus sombre (qui est non sans rappeler le traumatisme de Bruce Wayne aka Batman), le film prend son envol et s’enlise de plus en plus à mesure que l’intrigue (mince et éparpillée) progresse.

Exit les Dalton (que l’on verra peut-être dans un second volet), Lucky Luke rencontrera plus tard sur sa route un shérif véreux en Pat Poker (Daniel Prévost, correct), un Billy The Kid attardé (Michaël Youn, pénible), le shakespearien Jesse James (Melvil Poupaud, insupportable), l’alcoolique Calamity Jane (Sylvie Testud) et Belle Starr (Alexandra Lamy). Bref, un divertissement familial à peine amusant qui, à force de vouloir plaire à tous, risque de ne convaincre personne.

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