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Bientôt des produits à 5 $ chez Dollarama

Dollarama Avenue Mont-Royal
65 nouveaux magasins ont été ouverts par Dollarama au cours de la dernière année Photo: iStock/Marc Bruxelle

Alors que ses ventes ont augmenté de 11 % au quatrième trimestre de son exercice financier 2022 par rapport à la même période en 2021, le géant québécois du commerce à petit prix, la chaîne Dollarama, a annoncé qu’elle offrira prochainement des produits à 5 $.  

Il s’agira d’une première dans l’histoire de l’entreprise, qui vendait depuis 2015 ses produits pour un prix fixe maximal de 4 $. La compagnie avait adopté une stratégie de prix multiples en 2009. Selon la chaîne, l’ajout de produits à 5 $ «permettra à la société de préserver son vaste éventail de produits et sa valeur attrayante, et même de les bonifier». 

Au cours de l’exercice financier 2022, Dollarama a réalisé des ventes de plus de 4,33 milliards de dollars, comparativement à 4,02 milliards l’année précédente. La société attribue notamment cette hausse à l’ouverture de 65 nouveaux magasins et à une hausse du nombre de transactions.  

L’entreprise dont le siège social se situe dans la ville de Mont-Royal planifie aussi l’ouverture d’un nouvel entrepôt à Laval d’ici la fin de la prochaine année financière. Ce nouveau centre de distribution de 500 000 pieds carrés permettra à la compagnie d’atteindre son objectif de 2000 magasins au Canada d’ici 2031. À ce jour, la chaîne en compte 1421. Il est prévu d’en ouvrir entre 60 et 70 nouveaux au cours de la prochaine année.  

L’impact de la COVID-19 

Bien que l’ensemble des résultats présentés mercredi matin soit positif, l’entreprise a aussi subi les effets de la pandémie de COVID-19 au cours de la dernière année. Les coûts directs supplémentaires attribuables aux mesures liées à la COVID-19 ont totalisé 4,4 M$ au quatrième trimestre, comparativement à 23,8 M$ à la même période l’an dernier.  

Quant à l’ensemble de l’exercice 2022, les coûts liés aux effets du coronavirus ont totalisé 35,5 M$, comparativement à 84,0 M$ lors de la première année de la pandémie.  

Selon l’entreprise, l’interdiction de la vente de biens non essentiels qui a été en vigueur du 8 avril 2021 au 11 juin 2021 en Ontario a particulièrement fait mal, puisque 40% de ses magasins se trouvent dans cette province. Elle précise également qu’il s’agit normalement d’une période fort intéressante puisqu’elle «coïncide avec la période où les ventes d’articles saisonniers sont généralement plus élevées». 

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