Carabins: «On peut continuer de rêver» -Danny Maciocia
vanessalimoges - TC Media
Quelques jours après la défaite des Carabins en finale de la Coupe Vanier, l’amertume a déjà quitté Danny Maciocia. L’entraîneur-chef des Bleus regarde vers le futur et considère que son équipe a absolument tout pour rêver.
Après avoir gagné les coupes Dunsmore, Mitchell et Uteck, les Carabins de l’Université de Montréal n’ont pas réussi à conserver leur titre canadien samedi au stade TELUS de l’Université Laval, en s’inclinant 26-23, face aux Thunderbirds de l’Université de la Colombie-Britannique.
Fier de ce que ses joueurs ont accompli samedi, Maciocia indique qu’il est inutile de revenir en arrière puisque malgré cette défaite l’équipe a trouvé la clé de son succès.
«On voit les résultat des cinq dernières années d’entraînement et on voit qu’ils sont bons, lance-t-il. C’est incroyable tout ce que l’on a accompli et ça prouve que le programme est sur le bon chemin.»
Pour lui, l’équipe, en plus d’avoir gagné en crédibilité cette saison, peut se vanter de se classer parmi les cinq premières formations au pays.
2016 dans la mire
«Les jours de construction de l’équipe sont finis. Nous sommes rendus ailleurs», explique-t-il. La semaine dernière, alors que les Carabins se préparaient pour la finale de football universitaire canadien, l’entraîneur préférait ne rien changer à la routine de ses joueurs puisque cette routine, «elle était gagnante».
«Nous sommes déjà tournés vers 2016 et je crois que cette année nous réserve plusieurs belles surprises.»
De jeunes joueurs ont fait beaucoup pour leur équipe cette année comme le receveur Louis-Mathieu Normandin. «On recrute des jeunes qui ont un impact dans l’équipe dès leurs premières années. C’est très bon pour nous tant à court et qu’à long terme!»
Maciocia souligne que l’équipe des Carabins travaille déjà fort sur le recrutement. «Il y a beaucoup d’étudiants-athlètes de qualité dans notre mire».
Le quart-arrière Gabriel Cousineau, arrivé au terme de son parcours universitaire, cèdera sa place en 2016. «C’est certain qu’Hugo Anderson est une option, ça fait deux ans qu’il est là, il connait bien l’équipe. Mais disons, qu’il aura de la compétition», assure l’entraîneur.
Les étudiants-athlètes pourront se concentrer sur leurs études pour la fin de la session, alors que l’entraînement musculaire et la course reprendront officiellement en janvier. L’équipe mérite une pause tant physique que psychologique», souligne Maciocia.
