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Des bénévoles dévoués pour l’amour des chats de Vaudreuil-Soulanges

Fifi, l'un des chats sauvés par CASCA
Fifi, l'un des chats sauvés par CASCA Photo: Gracieuseté

L’adoption de chats est plus populaire depuis le début de la pandémie. Le Comité d’aide et de secours de chats perdus et abandonnés (CASCA) de Vaudreuil-Soulanges travaille d’arrache-pied afin de sauver ces petites bêtes et leur trouver un nouveau foyer en misant principalement sur la générosité de ses bénévoles et de la population.

Alors que CASCA avait fait adopter 500 chats en 2019, ce nombre se situe déjà à 424 en date du 13 octobre. Même les adultes trouvent preneur.

«On n’a même pas le temps de les afficher sur notre site qu’ils sont déjà adoptés, affirme Francine Pelletier. Les gens veulent du réconfort et de la compagnie.»

L’organisme n’a pas de locaux. Il s’appuie entièrement sur des familles d’accueil afin de loger les chats avant qu’ils soient adoptés. Cela permet aux maîtres de mieux connaître leur nouvel animal.

«Il y a quelqu’un qui a côtoyé l’animal pendant plusieurs jours, donc on a une meilleure idée de comment il se comporte», affirme Mme Pelletier.

CASCA s’assure que le chat soit vacciné, vermifugé et stérilisé avant d’être affiché sur leur site internet. Un deuxième vaccin est donné 30 jours après la mise en adoption.

Relève

Mme Pelletier s’implique au sein de CASCA depuis 20 ans. Elle passe la majorité de ses journées à planifier les visites chez le vétérinaire, les sauvetages de chat, les adoptions et à gérer les familles d’accueil.

«C’est plus demandant qu’une job, explique la dame de 73 ans. Je commence à être fatiguée tellement c’est prenant.»

Elle poursuit son travail pour l’amour des chats, mais ne cache pas qu’elle aimerait éventuellement trouver un successeur.

Elle fait partie d’un noyau de sept bénévoles qui assurent le bon fonctionnement du comité. À eux s’ajoute une quinzaine d’autres personnes qui s’impliquent occasionnellement.

«Tout le monde qui s’implique le fait parce que la cause leur tient à cœur. C’est un besoin quand on voit l’état dans lequel arrivent certains chats.»

-Francine Pelletier

Limité

Étant dépendant du nombre de familles d’accueil, CASCA est limité dans la quantité d’animaux qu’il peut sauver. Quand il n’y a plus de place, les bénévoles doivent refuser des chats.

«On essaie de faire en sorte que les gens qui les trouvent les gardent chez eux, soutient Mme Pelletier. On peut leur fournir de la nourriture et une cabane, mais c’est à peu près tout.»

Cette situation est d’autant plus problématique que les chats se reproduisent rapidement. «Au lieu de deux chats, on se retrouve rapidement avec une dizaine, explique-t-elle. C’est donc plus de soins à donner et plus d’espace occupé dans les familles d’accueil.»

L’organisme ne bénéficie d’aucune subvention. Ses seuls revenus sont les frais de 200$ par adoption et les dons. Son succès est donc directement lié à la volonté de la population à adopter un animal par son service.
De plus, CASCA est toujours à la recherche de bénévoles tout comme de familles d’accueil afin de sauver encore plus de chats.

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