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Smog: des établissements scolaires plus stricts que la santé publique de Montréal

La ville de Montréal sous le smog Photo: Santé Montréal/Twitter

Bien que la Direction régionale de santé publique de Montréal ne recommande pas à la population de se confiner en raison du smog présent dans l’air causé par les feux de forêt, des établissements scolaires de la métropole empêcheraient tout de même les élèves d’aller dehors et même d’ouvrir les fenêtres.

Le Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) a diffusé un message de vigilance en lien avec les consignes émises par la Direction nationale de santé publique, soit l’instance qui chapeaute la province du Québec au complet. Effectivement, on suggère de demeurer à l’intérieur, en plus de fermer les portes et les fenêtres «autant que possible» en raison des feux de forêt qui entraînent de la pollution dans l’air.

Questionnée à ce sujet, la santé publique de Montréal assure n’avoir donné aucune directive en ce sens, contrairement à la Direction régionale de santé publique de Laval, où la qualité de l’air est beaucoup plus préoccupante. «La situation géographique de Montréal est très différente de celle de Laval», indique le conseiller-cadre aux relations médias Jean Nicolas Aubé.

Hier, la santé publique a publié un appel à la vigilance pour demander aux personnes les plus affectées par le smog de demeurer à l’intérieur et de fermer les fenêtres et les portes des maisons. Toutefois, la situation est déjà beaucoup mieux aujourd’hui, souligne M. Aubé.

Or, la mère d’une élève de l’école Jardins-des-Saints-Anges, à Lachine, a écrit mardi sur Facebook que sa fille n’avait «pas le droit de sortir à l’extérieur ni même d’ouvrir les fenêtres». Le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB) n’avait toujours pas répondu à nos questions au moment où ces lignes étaient écrites.

En après-midi mardi, la qualité de l’air à Montréal était jugée «malsaine», selon le site AccuWeather. Cela signifie que les matières particulaires sont des particules polluantes inhalables d’un diamètre inférieur à 10 micromètres. «Les particules de plus de 2,5 micromètres peuvent se déposer dans les voies respiratoires et causer des problèmes de santé. L’exposition peut causer une irritation des yeux et de la gorge, de la toux ou une difficulté à respirer ainsi que de graves crises d’asthme. Une exposition plus fréquente et excessive peut entraîner des effets plus importants sur la santé», ajoute-t-on sur le site internet.

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