Un organisme douteux sollicite des dons dans le métro

Un organisme au passé problématique récolte actuellement des dons dans les stations de métro de Montréal. Il s’agit de la Ligue des droits de la personne du Québec, qui s’appelait auparavant la Société d’aide aux victimes d’actes criminels (SAVAC). L’organisme avait été forcé de changer de nom parce qu’il affirmait faussement qu’il était lié aux Centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC).

Cette fois-ci encore, l’organisme semble avoir mis en branle le même stratagème puisque le nom est quasi identique à celui de la Ligue des droits et libertés, une organisation établie depuis plus d’un demi-siècle qui considère que son image est usurpée par une «fraude potentielle».

Un agent de la Ligue des droits de la personne du Québec récoltait des dons au métro Square-Victoria la semaine dernière, dévoile une enquête de La Presse. Il arborait une carte d’identification sans nom, amassait des dons dans une tirelire géante, ou avec un terminal de crédit. D’autres représentants réclamaient des dons pour trouver des médecins et des avocats en aide aux victimes de violence conjugale.

La Ligue des droits et libertés, celle qui existe réellement depuis 60 ans, demande à la population d’être prudente, car elle ne sollicite jamais de dons dans les endroits publics. L’organisme communique toujours avec les donateurs par la poste ou de façon électronique.