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La culture du favoritisme est finie, assure Desrochers

Photo: Yves Provencher/Métro

Le nombre de cadres montréalais nommés sans affichage a drastiquement diminué sous l’administration Coderre. Il n’y aura plus de place au favoritisme, affirme le président du comité exécutif, Pierre Desrochers.

Durant les cinq premiers mois de l’année, 24% des postes de cadre à la Ville de Montréal ont été pourvus sans appel de candidature. C’est deux fois moins qu’au début de l’an 2013, où 48% des cadres avaient été nommés sans processus d’affichage. Ces dernières données ont d’ailleurs été vivement critiquées dans un rapport de la Commission de la fonction publique de Montréal, déposé mercredi, qui dénonçait le risque de favoritisme lié à un tel ratio.

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M. Desrochers estime que la culture du «laisser-aller» et du «favoritisme» est une histoire du passé. L’année 2013 a été marquée par beaucoup d’instabilité dans l’organisation, où des mauvaises conduites n’ont pas été corrigées, analyse-t-il.

«C’est préoccupant de voir qu’autant de cadres ont été nommés sans appel de candidature, mais dorénavant, nous limiterons cela au strict minimum», poursuit-il.

Ce dernier rappelle qu’en septembre 2011, la Ville a adopté une politique sur la nomination des cadres. La politique indiquait que dans certaines circonstances, tels que des congés de maternité ou des arrêts maladie, les postes vacants pouvaient être comblés sans affichage.

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