Le nouveau directeur du SPVM en poste

Le nouveau directeur du Service de police de la Ville de Montréal, Philippe Pichet, est entré en fonction, vendredi.

Le successeur de Marc Parent, qui a été assermenté à l’hôtel de ville de Montréal en début d’après-midi, a fait savoir que le recours aux nouvelles technologies et la lutte contre les formes de criminalité émergentes (dont la radicalisation menant à la violence et la cybercriminalité) faisaient partie de ses priorités.

«Les enjeux de sécurité et les préoccupations des citoyens évoluent constamment. Je demeure persuadé que c’est notre capacité à nous mobiliser qui nous permettra de faire face adéquatement aux défis émergents et futurs qui nous attendent. Plus que jamais, il importe de s’engager tous ensemble pour l’avenir», a affirmé Philippe Pichet.

Le maire Denis Coderre, la ministre de la Sécurité publique du Québec, Lise Thériault, et le ministre responsable de la métropole, Robert Poëti, étaient présents lors de la cérémonie.

«Philippe Pichet et moi partageons la vision d’un service de police moderne, transparent et à l’écoute des citoyens. J’appuie totalement sa volonté de prendre tous les moyens pour faire du SPVM une source de fierté encore plus grande pour Montréal et les Montréalais. M. Pichet a donc toute la légitimité et les compétences requises pour occuper une des plus importantes fonctions de notre métropole», a déclaré M. Coderre.

Philippe Pichet, qui compte 24 ans de service au sein du SPVM, était jusqu’à tout récemment assistant-directeur et chef de cabinet au bureau du directeur.

La Fraternité des policiers et policières de Montréal avait déjà fait savoir vendredi matin qu’elle ne serait pas présente à la cérémonie et n’assouplirait pas ses moyens de pression.

Le président du syndicat, Yves Francoeur, a souligné qu’au cours des dernières années, les policiers de Montréal ont été privés de leur droit de négocier librement leurs conditions de travail.

«Nous souhaitons bonne chance au directeur Pichet devant les défis énormes qu’il doit relever», a-t-il ajouté, en précisant que son organisation était de bonne foi.