Le PLC veut « un poumon vert » près du port

S’il est réélu, le Parti libéral du Canada (PLC) s’engage à planter des arbres sur des secteurs contaminés de l’est de la métropole, comme les quais 98, 99 et 100, près du Port de Montréal. Ce projet s’inscrit dans la proposition du PLC de planter 2 milliards d’arbres d’ici 2030.

La Pointe-de-l’Île compte plusieurs terrains inutilisés en phase de décontamination. Des kilomètres carrés inutilisés le long du port de Montréal que Jonathan Plamondon, candidat pour le PLC, aimerait verdir.

« Ces arbres permettront de compenser la pollution liée à l’industrie, ils agiront comme un filtre », explique le candidat aux élections fédérales pour la circonscription de la Pointe de l’Île. « Ce serait aussi une manière de réduire les îlots de chaleur [des secteurs sans végétation qui, sous le soleil, font augmenter la température ambiante] », ajoute-t-il. En mettant en place cette promesse de campagne, le candidat veut faire des émules en montrant l’exemple aux municipalités qui pourraient mettre en place le même type de projet sur ses terrains.

Catherine McKenna, ministre fédérale de l’Environnement, félicite cette initiative, « cela permettra de faire baisser les émissions de  gaz à effet de serre, mais aussi prémunir la zone contre les inondations ». « J’aime quand les candidats ont des idées locales, au gouvernement, on a besoin de gens de l’Est ! »

Au-delà des avantages pour le climat, Jonathan Plamondon et Catherine McKenna pensent que ce « poumon vert » dans l’est de Montréal pourrait, en plus d’un réseau de transports efficace, redynamiser ce secteur que le candidat local qualifie de « cimetière des promesses électorales ».

Cet investissement pourrait représenter pour le prochain gouvernement 300M$ par an dès l’exercice 2020-2021, de l’argent tiré des revenus de Trans Mountain, le réseau d’oléoducs. Cet argent serait ainsi redirigé vers la Pointe de l’Île.