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«Écosystème» : voyage sonore en fonds marins

Le film d’animation immersif présenté à la SAT « Écosystème », inspiré des sons des fonds marins, conjugue arts numériques et sciences.
Le film d’animation immersif présenté à la SAT « Écosystème », inspiré des sons des fonds marins, conjugue arts numériques et sciences. Photo: Bruno Destombes

Passionné.e.s de faune marine, ne vous attendez pas à un documentaire littéral ici vous entraînant à la découverte des baleines, requins ou pieuvres dans leur habitat naturel — nous sommes à la Société des arts technologiques, ne l’oublions pas! 

Projeté sur le dôme de la Satosphère, le film d’animation immersif Écosystème, qui dure un peu plus de 35 minutes, constitue en fait une œuvre multimédia conjuguant de façon singulière arts numériques et sciences, invitant à s’immerger dans un paysage sonore aquatique, vautré dans un fauteuil poire. 

Des chercheur.e.s en écologie maritime se sont allié.e.s à l’artiste de musiques électroniques Maxime Dangles, qui a créé une ambiance hypnotisante inspirée de leurs enregistrements de sons des profondeurs sous-marines. 

  • « Écosystème » à la SAT
  • « Écosystème » à la SAT
  • « Écosystème » à la SAT
  • « Écosystème » à la SAT

À cette matière se greffent les images numériques de l’artiste visuel Dylan Cote évoquant le monde marin : l’on discernera algues, mollusques et nuées d’organismes (ou de micro-organismes, peut-être?). Les nuances de blanc, de noir et de gris de l’univers se déployant au-dessus de nos têtes lui confèrent un aspect étrange, presque surnaturel — quasi extraterrestre, dira une spectatrice analytique. 

Des voix humaines s’immiscent dans l’œuvre uniquement pour prononcer quelques mots sélects accompagnant une image de coquille Saint-Jacques, dont « exosquelette » et « hermaphrodite ». 

Nous assistons donc à une œuvre d’ordre expérientiel plutôt qu’informatif, ce qui ne l’empêche pas de susciter la réflexion sur l’importance de ces précieux écosystèmes enfouis à vingt mille lieues sous les mers. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un plaidoyer frontal, l’on y voit certainement un éloge du vivant. 

Écosystème 
Société des arts technologiques 
Jusqu’au 24 novembre 

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