Bad & Bold

L’exposition BAD & BOLD braque les projecteurs sur un racoin de la création visuelle situé entre peinture trash et bande dessinée underground, deux médiums qui coexistent à l’intérieur d’univers connexes, mais séparés.

BAD & BOLD marie le bad painting, rejeton de cet art millénaire, avec le pauvre et méchant dessin à trait gras. BAD. [painting] Ultime médium des beaux-arts, l’objet pictural est adoré par le marché de l’art où il s’accapare quatre-vingt pour cent des ventes mondiales, mais est boudé par l’intelligentsia qui légitimise la fine pointe de la crème de l’art contemporain.  BOLD. Du 9^e art, la vulgaire BD alternative sacre, pète, rote, baise et met ses doigts partout ou il ne faut pas, idéalement là où ça fait mal. Son trait est délibérément sans finesse, son approche peu subtile et son humour cru et noir. Ces dessins, que l’on retrouve dans des publications imprimées sur du papier cheap, ont tout pour déplaire. Artiste-commissaire Sébastien Pesot / En collaboration avec l’historienne Suzanne Pressé.

Source: montreal.ca

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