Anjou, pour le commerce et l’industrie
Délimité à l’est et au nord par le quartier de Rivière-des-Prairies, par Mercier au sud et par Saint-Léonard à l’ouest, l’arrondissement d’Anjou est considéré comme un pôle commercial et industriel de l’est de Montréal.
La présence d’un énorme parc industriel, la construction de l’échangeur Anjou où se croisent l’autoroute 25 et l’autoroute Métropolitaine (A-40) et l’ouverture du centre commercial Les Galeries d’Anjou ont contribué dans les années 1960 au développement accéléré du secteur.
Près de 43 000 personnes habitent dans l’arrondissement d’Anjou, réparties sur un territoire d’une superficie de 13,7 km2, ce qui représente 2,5% de la population montréalaise. Anjou se classe ainsi au 17e rang des 19 arrondissements de la métropole pour la taille de sa population.
L’arrondissement a enregistré une croissance démographique de 868 résidents entre 2011 et 2016, ce qui représente une hausse de 2,1%.
Près de 27% de la population a moins de 25 ans. Le français est la langue maternelle de 63% des Angevins, tandis qu’à peine 4% de la population a été élevée dans la langue anglaise.
Un total de 33% des résidents d’Anjou a été éduqué dans une autre langue, avec au premier rang l’arabe, l’espagnol au deuxième et l’italien au troisième.
La Ville d’Anjou a été fondée en 1956, se séparant de la paroisse de Saint-Léonard de Port-Maurice. Elle est devenue un arrondissement de la Ville de Montréal en 2002, en même temps que plusieurs autres villes de l’île de Montréal, lors des fusions municipales imposées par le gouvernement du Québec, alors dirigé le premier ministre Bernard Landry du Parti québécois. Luis Miranda est maire de la ville d’Anjou, puis de l’arrondissement du même nom, depuis 1997.
La Place Chaumont, pour visiter «le berceau d’Anjou»
Qualifiée de «berceau d’Anjou» par le maire d’arrondissement Luis Miranda, la Place Chaumont a été revitalisée en 2020. Forts d’un investissement de 7 M$, les travaux consistaient entre autres à poser du pavé uni, réaménager les intersections, installer des lampadaires et du mobilier urbain, implanter de nouvelles conduites d’égout et d’aqueduc ainsi que planter des arbres.
Les objectifs étaient d’optimiser l’occupation du sol, de maintenir une mixité d’usages, d’enrichir l’offre commerciale, de développer les réseaux de mobilité active, de renforcer le verdissement et de réduire les îlots de chaleur.
Selon un document disponible sur le site Web de la Ville de Montréal, l’avenue de Chaumont accueille une quarantaine de commerces. «Ce territoire est le plus ancien de l’arrondissement d’Anjou. Dès 1960, le développement commercial avait débuté dans le quartier Saint-Conrad et nous retrouvions le centre commercial de la Place Chaumont», peut-on lire dans ce document.
À l’intersection des avenues Des Ormeaux et Chaumont se trouve l’église Saint-Conrad. La paroisse du même nom – la plus ancienne de l’arrondissement d’Anjou – a été fondée en 1950. En 2010, la paroisse a été rattachée à celle de Notre-Dame d’Anjou. Trois autres lieux de culte font partie de cette paroisse: l’église Jean XXIII, l’église Notre-Dame d’Anjou et l’église Saint-Justin.
Ce texte a été rédigé dans le cadre de la série Vivre ici. Ce dossier estival produit par Métro présente des lieux d’intérêt situés aux quatre coins de la métropole. L’objectif: faire découvrir aux Montréalais et aux Montréalaises les endroits où il fait bon s’activer, se promener et se détendre.
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