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L’euthanasie de l’ourson de Dorval vivement critiquée

Selon les hypothèses, l’ourson aurait nagé pour atteindre la zone résidentielle. Photo: 123RF

L’ourson noir de Dorval – tel que qualifié sur les réseaux sociaux – repéré dans plusieurs cours de maisons de l’ouest de l’Île durant la fin de semaine, a finalement été euthanasié. La nouvelle a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, notamment envers le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

C’est au long de la journée du dimanche 23 mai que l’opération de capture de a eu lieu.

Le mammifère avait d’abord été repéré près du boulevard des Sources, à la lisière de Pointe-Claire et de l’ouest de Dorval.

Le SPVM a reçu un appel vers 13h avant de notifier à son tour Sauvetage Animal, une propriété enregistrée de la firme Services Urgences Animal, vers 14h15.

La route a ensuite été barricadée afin de sécuriser la zone où errait l’omnivore et les résidents ont été tenus de rester dans leurs domiciles.

La capture a nécessité plus de 5 heures de coordination entre Sauvetage Animal, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), un vétérinaire en vacances, des pompiers et une équipe de la Protection de la faune du Québec (PFQ).

L’ours a reçu quatre doses de barbiturique avant de pouvoir être descendu de l’arbre duquel il était perché. C’est l’équipe du ministère qui l’a finalement évacué.

Juridictions

Par communiqué, le ministère avance que le maintien en cage dans un refuge n’est pas une solution. Ces lieux visent à réhabiliter un animal avant de le relocaliser en nature, mais ils peuvent aussi aggraver les risques d’accoutumance aux humains.

La vie en captivité aurait nui «considérablement» au bien-être de la créature sauvage. L’agence gouvernementale affirme «qu’il ne s’agissait pas d’un ourson, mais bien d’un ours subadulte.»

Dans une publication sur les réseaux sociaux, l’entreprise Sauvetage Animal s’est dit «sous le choc» et tente encore de confirmer l’euthanasie. Il soutient que peu après l’opération de capture, les employées du ministère les avaient informés que l’animal serait remis en liberté.

Plusieurs citoyens ont manifesté leur mécontentement en apprenant la mort de l’animal. Une pétition circule en ligne, réclamant la démission du ministre Pierre Dufour. Elle a garni plus de 6000 signatures.

L’organisation de secours a spécifié dans une deuxième publication qu’elle n’était aucunement liée à la décision. Le regroupement de volontaires y joint les coordonnées du service de gestion des plaintes du ministère.

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