Fin du démantèlement d’une ligne électrique en 2022
La fin du démantèlement de la ligne électrique d’Hydro-Québec entre le barrage de Beauharnois et le poste de l’Aqueduc, à LaSalle, se déroulera cet automne.
Les travaux prévus de septembre à décembre 2022 impliquent le retrait des conducteurs et le démantèlement des pylônes de deux lignes situées entre le boulevard Champlain et le canal de l’Aqueduc, de la 65e Avenue à la rue Gagné.
«En raison de la conversion du réseau de transport de 120 kV à 315 kV sur l’île de Montréal, ces lignes ne sont plus nécessaires pour l’alimentation du centre-ville, lequel est alimenté par la boucle à 315 kV», explique la porte-parole d’Hydro-Québec, Johanne Savard.
Cette conversion est nécessaire pour subvenir à la hausse de demande en électricité à Montréal, indique-t-elle. L’an dernier, les pylônes du segment traversant le fleuve Saint-Laurent avaient été démontés à LaSalle. La majorité des travaux ont toutefois été menés sur la Rive-Sud de Montréal, notamment à Châteauguay et sur le territoire de la réserve mohawk de Kahnawake.
Une ligne électrique continuera d’enjamber le fleuve jusqu’au poste de l’Aqueduc, celle-ci étant déjà branchée au réseau de 315 kV.
Des désagréments mineurs
Pour ce qui est des désagréments liés à ces travaux, ceux-ci ne devraient pas être trop importants. «Il y aura des entraves de courte durée au niveau de la signalisation et de la circulation. Les entraves pouvant durer de 15 minutes à 24 heures», affirme Mme Savard.
Il y aura possiblement des interruptions du service électrique de courtes durées afin de permettre les travaux à proximité des lignes de distribution, souligne la porte-parole. «Les clients seront avisés par notre système téléphonique automatisé.»
Il ne s’agit pas du seul projet d’Hydro-Québec sur le territoire laSallois. La société d’État étudie présentement un projet de remplacement de la ligne de 120 kV qui part du poste de l’Aqueduc en direction du poste de Saraguay, dans l’arrondissement de Saint-Laurent. Cette ligne à moderniser suit l’emprise de l’ancienne voie ferrée qui sépare l’arrondissement en deux.
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