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Les sculptures volées au parc du Bout-de-l’Île seront remplacées cet automne

Deux sculptures avaient été volées vers la fin de l’été 2021. Photo: Yohann Goyat /Archives Métro Média

D’ici la fin septembre, les citoyens de Pointe-aux-Trembles pourront admirer deux nouvelles sculptures de l’artiste Jean-Robert Drouillard dans le parc du Bout-de-l’Île. Les nouvelles créations visent à remplacer celles qui ont été volées il y a près d’un an.

Dans les dernières semaines, l’artiste basé à Québec a repris ses outils afin de commencer à recréer deux des cinq sculptures de l’œuvre Trois Cédric, deux corbeaux et un renard qui avaient été vraisemblablement sciées et volées vers la fin de l’été 2021.

Si les nouvelles sculptures seront inévitablement différentes de ses créations d’origine, elles auront «sensiblement la même grosseur et la même couleur», explique M. Drouillard lors d’un entretien téléphonique.

La création des nouvelles œuvres est possible grâce à un nouveau contrat octroyé ce printemps par l’arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles. Les coûts de remplacement et d’entretien de l’œuvre s’élèvent à un peu plus de 23 000 $, indique par courriel le service des communications de l’arrondissement.

Une démarche différente

En 2015 et 2017, le sculpteur avait taillé les premières sculptures dans le parc du Bout-de-l’île à même des troncs d’arbres malades. «J’ai eu beaucoup de plaisir à aller dans ce parc, j’avais eu des rencontres vraiment plaisantes avec les gens. Les deux fois, ça s’est presque transformé en médiation culturelle», se rappelle-t-il.

Une démarche qu’il lui sera impossible de répéter; il doit donc se résoudre à créer les nouvelles sculptures dans son atelier.

Malgré tout, l’envie de refaire ce projet «devenu cher à ses yeux» et à ceux des citoyens est bien présente, assure l’artiste.

«Plus je vieillis, plus je transforme mon travail. De revenir à quelque chose qui appartient à mon passé, je trouve ça super agréable», ajoute-t-il.

Avis aux malfaiteurs: les nouvelles œuvres devraient avoir en leur centre de «costaudes tiges de métal» pour en faire l’ancrage. «Ça va être plus difficile à scier», prévient l’artiste.

Une œuvre originale

La première partie de l’œuvre créée en 2015 comptait initialement trois sculptures.

L’artiste s’était inspiré du corps de son fils Cédric pour le modèle de base des sculptures. Deux d’entre elles étaient ornées d’une tête de corbeau, et la troisième, d’une tête de renard.

Deux autres sculptures avaient été créées en 2017. L’une représente «le père», superposée d’une tête de hibou, et l’autre, «la mère», ornée d’une tête d’ours.

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