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Fusion des PDQ, bassin olympique, taxes, centre de jour: les précisions de Chantal Rouleau

Visite intérieur de la nouvelle maison du citoyen de Rivière-des-Prairies. Photo: Isabelle Bergeron

Alors que Chantal Rouleau vise un troisième mandat à la tête de RDP-PAT, la mairesse fait le point sur différents enjeux: fusion des PDQ 45 et 49, installation retardée d’un bassin olympique, transfert du centre de jour du CLSC, une taxe jugée injuste par des organismes communautaires. L’élue apporte des précisions et promet également, prochainement, «des annonces» au sujet de la revitalisation du boulevard Gouin.

Fusion des PDQ 45 et 49: «Aucune garantie»
Alors qu’une fusion des Postes de quartier de Rivière-des-Prairies et Pointe-aux-Trembles semblait actée mais qu’une date n’a encore été évoquée, Mme Rouleau compte «s’opposer» à ce projet si elle n’obtient pas différentes garanties.

«J’ai rencontré le chef de la police mi-février. Aujourd’hui, je n’ai aucune garantie avec ce projet de fusion. Je veux que l’on travaille avec nous et les leaders des organismes communautaires à ce sujet. Je n’accepterais aucune fusion tant que je n’aurais pas la certitude que l’on aura la meilleure couverture possible, ou, au minimum, la même qu’actuellement, pour nos citoyens.»

«À eux de démontrer que cela serait une plus-value pour notre territoire. Sinon, c’est non. Je m’opposerais à cette éventuelle restructuration.»

Arrivée d’un bassin olympique: «En 2017 au plus tard»
Envisagée pour l’été 2015 mais repoussée en raison d’un problème de créances entre l’entrepreneur, la Fédération internationale de natation et la Ville, la mise en place du bassin olympique qui a accueilli les championnats du monde en 2014 au parc Jean-Drapeau sera effective «au plus tard pour l’été 2017» au parc Hans-Selye.

«Si tout va bien, elle sera même fonctionnelle à la fin de l’été 2016. On a été pris en otage durant tout ce temps, mais tout est réglé. Les travaux d’aménagement du terrain débuteront au printemps, un appel d’offres va être lancé.»

Le bassin olympique construit au parc Jean Drapeau en 2014 sera installé au parc Hans-Selye de Rivière-des-Prairies.
Le bassin olympique construit au parc Jean Drapeau en 2014 sera installé au parc Hans-Selye de Rivière-des-Prairies.

Taxe coûteuse pour les organismes communautaires: «Des discussions se font»
Fin février, L’Art-Rivé et le Centre des femmes de RDP criaient à l’injuste en raison d’une taxe sur les immeubles non résidentiels que leurs propriétaires les obligent à payer, à hauteur d’environ 10 000 $ par an. Une taxe que ne subissent pas les organismes communautaires logés par la Ville ou ceux propriétaires de leurs locaux. Si elle reconnaît une inquiétude, Chantal Rouleau ne s’engage pas dans ce dossier municipal, sensible, qui touche 469 organismes dans l’ensemble de l’île.

«Je suis très sensible à cette question. Mais c’est un dossier complexe. Il n’y a pas d’argent supplémentaire pour dire: « on dégage ces taxes ». Ce n’est pas aussi simple. Des discussions se font, mais je ne peux pas m’engager. Des organismes ont fait des choix, plusieurs sont allés dans des installations municipales (et ne payent pas cette taxe). Oui, c’est un souci, le conseil est conscient de l’apport de ces organismes-là. Une subvention amoindrit déjà leur charge. Peut-être pourront les accueillir dans la future Maison de la culture. Mais pour l’instant, ils ne nous ont fait aucune demande pour être logés.»

Transfert du Centre de jour du CLSC: «Triste»
Après la grogne des usagers et des citoyens prairivois matérialisée par plusieurs pétitions pour s’opposer au transfert du Centre de jour du CLSC au centre d’hébergement Pierre-Joseph-Triest à Anjou effectif depuis mi-février, la mairesse ne souhaite pas interférer dans ce dossier provincial.

«Qu’une activité soit déplacée, je trouve cela triste. Je préférerai que le bâtiment réponde au besoin, mais cette décision revient au gouvernement (du Québec). Ce n’est pas une décision municipale. C’est le député local (Marc Tanguay) qui devrait exercer des pressions pour faire changer les choses, s’il considère que cela doit changer. Je comprends que des gens soient soucieux, je sympathise, mais le CLSC ne ferme pas. L’activité demeure, mais elle est déplacée. Si elle avait été coupée, je serais montée aux barricades.

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