CERIEC: Ouverture d’un premier laboratoire à l’ÉTS

Le Centre d’études et de recherches intersectorielles en économie circulaire (CERIEC) de l’École de technologie supérieure (ÉTS) a officiellement commencé ses activités dans son tout nouveau laboratoire d’accélération.

Créé en septembre 2020, ce laboratoire a pour objectif d’identifier certains blocages à la circularité des ressources qui seront ciblées dans le secteur de la construction au Québec.

«Innover en construction, c’est se doter des bons outils pour l’avenir. C’est penser collectivement et bâtir notre futur avec une fondation plus verte et environnementale.»

François Gagnon, directeur général de l’ÉTS

L’économie circulaire est un nouveau modèle d’économie verte et d’usage avec un système de production, d’échange et de consommation.

L’objectif du concept est de parvenir à maximiser et à repenser les ressources dans les différentes étapes du cycle de vie d’un bien ou d’un service en lui donnant une nouvelle utilité, en prolongeant sa durée de vie ou en utilisant les produits plus souvent.

Des projets d’expérimentation innovants seront ensuite mis de l’avant dans le laboratoire du CERIEC afin d’établir des stratégies d’économie circulaire dans le domaine de la construction.

C’est une contribution de 2,1 M$ échelonnés sur cinq ans de la part du Mouvement Desjardins qui a permis la mise en place de l’écosystème de laboratoires d’accélération en économie circulaire (ELEC).

Construction

Sur trois ans, des chercheurs tenteront de découvrir les besoins et les défis du secteur en vue d’un processus de transition écologique.

Au Québec, le domaine de la construction représente un peu plus de 7% du produit intérieur brut (PIB) de l’économie.

Il s’agit d’un secteur qui figure parmi les plus grands consommateurs de ressources primaires et qui générerait au Québec «plus de 3 M de tonnes de matières résiduelles» annuellement, selon le directeur du CERIEC, Daniel Normandin.

«Avec ce laboratoire, nous souhaitons susciter l’engagement et accélérer la recherche de solutions avec les acteurs de cette industrie en faveur d’une économie plus circulaire et durable», explique-t-il par voie de communiqué.

Le but derrière le laboratoire du CERIEC est de viser le zéro déchet grâce à l’augmentation de la productivité des ressources afin de réduire le recours aux ressources vierges dans le domaine de la construction et de la rénovation de bâtiment.