Marie-Ève Lebel lauréate de la bourse L’Oréal-UNESCO 2017

Photo: Collaboration spéciale

Une stagiaire postdoctorale au laboratoire du Dr Heather Melichar du Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, Marie-Ève Lebel, obtient une prestigieuse bourse de la compagnie L’Oréal visant à reconnaître l’apport des femmes à la science.

À l’occasion d’une cérémonie en marge du Sommet Gender Summit Amérique du Nord à Montréal, cinq jeunes chercheuses canadiennes ont été récompensées dans le cadre du programme L’Oréal Canada pour les femmes et la science avec le soutien de la commission canadienne pour l’UNESCO.

Les bourses Excellence en Recherche L’Oréal-UNESCO 2017, d’une valeur de 20 000 $ chacune, visent à soutenir des projets de recherche majeurs entrepris par des Canadiennes de niveau postdoctoral à un niveau crucial de leur carrière. Elles récompensent l’excellence et permettent à des scientifiques chevronnées, sélectionnées par un jury d’experts, de poursuivre leurs recherches.

«L’excellence au féminin doit avoir la place pour se déployer et atteindre son plein potentiel. Marie-Ève Lebel incarne très bien cet essor», a déclaré Yvan Gendron, président-directeur général du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Est-de-l’île-de-Montréal.

Des travaux importants dans la lutte contre le cancer
Le cancer est l’une des plus grandes causes de morbidité et mortalité dans le monde, et son incidence est appelée à augmenter au cours des prochaines décennies.

En dépit de l’amélioration des méthodes de détection et de l’efficacité des traitements, le taux de survie à long terme reste bas pour certains cancers.

Durant ses études doctorales, Marie-Ève Lebel a mis au point des stratégies uniques pour augmenter l’efficacité et la durabilité de nouveaux traitements prometteurs contre le cancer qui utilisent le système immunitaire pour cibler et détruire les cellules cancéreuses.

Cependant, les cellules tumorales étant des dérivés de cellules normales, plusieurs obstacles entravent l’efficacité de l’immunothérapie. Par exemple, les cellules T, une composante fondamentale du système immunitaire, nuisent parfois au traitement en jouant leur rôle de défenseur de l’organisme, ce qui est important pour prévenir les maladies auto-immunes, mais doit être surmonté pour permettre au système immunitaire de trouver et éliminer les cellules cancéreuses.

Il existe plusieurs mécanismes de tolérance qui limitent le développement de cellules T auto réactives. Les travaux de Mme Lebel cherchent à mieux comprendre les différents mécanismes de tolérance des cellules T qui influencent l’efficacité de l’immunothérapie contre le cancer.

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