Complètement barjo

Je l’avoue, il m’arrive parfois de n’être qu’à un cheveu de sombrer dans la folie, de péter les plombs, de devenir complètement barjo. Ça, c’est quand je ne flirte pas avec la bipolarité.

Vous pensez peut-être que je beurre épais, mais non, j’ai presque tous les symptômes! Un petit rien dans ma vie sentimentale a un énorme impact sur mon humeur, pour ne pas dire sur mes sautes d’humeur!

Vous vous souvenez de mon avant-dernière chronique «Incroyable, mais vrai?» J’y racontais que j’étais aux anges après ma rencontre avec Charles. Eh bien, après cette période d’excitation intense, j’ai connu une véritable montagne russe d’émotions. Est-ce qu’un gars peut avoir autant d’influence sur mes états d’âme? Malheureusement, la réponse est oui. Mon petit doigt me dit d’ailleurs que je ne suis pas seule dans cette galère… C’est pour cette raison que je me confie ici sur mon petit désordre mental.

Une semaine après ma rencontre avec Charles, donc, j’étais dans un état extatique. Après une première vraie date super chouette, je suis restée sur mon nuage pendant quelques jours. En prime : Charles n’arrêtait pas de m’envoyer des textos amusants et coquins.

Ensuite, première ombre au tableau… Nos horaires ne concordant pas, plusieurs jours ont passé avant qu’on se revoie. Ses textos se faisaient plus rares, et nous n’avions toujours pas fixé la date de notre prochain rendez-vous. Un soir, après lui avoir envoyé un message anodin, je n’ai pas eu de réponse. Étrange, lui qui me répondait toujours plus vite que son ombre…

J’ai alors sombré dans un épisode «dépressif». Je regardais mon téléphone toutes les heures pour voir s’il m’avait répondu. Je me faisais toutes sortes de scénarios catastrophe. Je l’avoue, je suis également allée voir son profil Facebook de façon maladive pour voir si j’allais y trouver des indices expliquant son mutisme.

Le lundi suivant, quelque 48 heures après mon texto resté sans réponse, j’ai enfin eu un signe de vie. Un sourire a alors illuminé mon visage. J’étais la fille la plus heureuse du monde! Charles s’excusait du délai et me demandait comment avait été ma fin de semaine. Cependant, toujours pas d’invitation à se voir… J’ai vite déchanté, et toute la semaine, j’ai vécu dans un état de stress perpétuel. Une chance que je suis partie en escapade avec une copine, parce que j’étais au bord de la crise de nerfs!

Durant ce petit road trip, j’ai pris conscience de l’état maniaco-dépressif dans lequel cette histoire m’avait plongée, et j’ai décidé que c’en était assez! Comment une fille intelligente et indépendante comme moi avait pu se laisser aller de la sorte et voir son humeur rythmée par les seules actions d’un gars qu’elle ne connaissait que depuis un mois?

Depuis, j’essaie de me soigner et je me force pour que les fluctuations de cette aventure amoureuse ne soient pas garantes de ma joie de vivre. Bien que cette idylle soit la seule qui m’accapare par les temps qui courent, je dois essayer de ne pas lui donner trop d’importance. Pas facile, mais je travaille fort à retrouver ma raison!

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro

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