2012 : Résolutions apocalyptiques
4 janvier. Seulement 351 jours avant la fin du monde, selon les Mayas. Comment ne pas se fier à des gens qui étaient mis en vedette dans Les mystérieuses cités d’or? Ah-ah-ah-ah-aaaah Esteban, Zia, Tao, les cités… boum! Ça y est. C’est l’apocalypse. Nous sommes sûrs, vous trouverez vous aussi des côtés positifs au Jugement dernier : même les tarlas bronzés aux dents blanchies d’Occupation Double ne s’en tireront pas, vous n’entendrez plus la folle de Brandpower vous parler de ses produits débiles et on tirera bel et bien un trait sur la corruption qui a monopolisé l’attention l’année dernière au Québec. Mais… Ne pensez-vous pas qu’il serait temps de tenir ses résolutions? Surtout s’il s’agit de nos derniers jours sur la surface de la Terre.
Nous avons donc pris des résolutions que nous tiendrons au moins jusqu’au mois de février. Oui, c’est vrai, vous vous dites sans doute : «Que se passe-t-il ce matin avec mes deux idiots du village préférés pour qu’ils m’indiquent quoi faire?» À question honnête, réponse honnête : la peur de la fin du monde. Tout simplement, nous avons la chienne! Voici donc nos résolutions pour cette année naissante bissextile. (Pour les douchebags, «bissextile» signifie simplement une année qui comporte 366 jours au lieu de 365, et non une année un peu facile sur l’exctasy qui est prête à frencher son amie sur le plancher de danse du Vieux Shack de Saint-Jérôme pour vous exciter.)
Tout d’abord, plus question de nous faire prendre saouls comme des cochons dans le line-up d’un club à hurler à qui veut l’entendre que «notre père est riche en tabarn*k». Terminé, l’éclair de génie de changer de branche et de s’ouvrir un restaurant en devenant des cuisiniers métrosexuels avec leurs fiches de recettes en vente chez Costco. Non. Vous ne nous verrez pas non plus mettre sur pied un neuvième parti souverainiste dédié, cette fois, aux nains roux unijambistes qui parlent sur le bout de la langue. Nous avons également relégué aux oubliettes l’idée d’aller nous faire fou… pardon… travailler chez Alcan (mauvais timing). À la surprise générale, nous n’avons aucunement l’intention d’aller à Calgary pour devenir les entraîneurs unilingues francophones des Flames. Finalement, que dire des rumeurs qui nous envoyaient remplacer Kim Jong-il. C’est notre résolution la plus marquante : plus question pour nous de devenir des gens craints et détestés de tous. Nous faire haïr du Parti libéral, du showbiz kétaine, des patrons incompétents du Québec inc., des fonctionnaires paresseux, des nains roux unijambistes et de la famille Molson nous suffira amplement.
Et pour vous, est-ce que changer, ce serait aussi la fin du monde? :-p
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