L’escrimeuse Laurie-Anne Lamothe lorgne les Championnats du monde

Photo: Steve Caron/Le Flambeau

À l’aube de sa nouvelle saison, l’escrimeuse Laurie-Anne Lamothe a des objectifs élevés. Identifiée comme un espoir de haut niveau, elle a récemment obtenu une bourse Hydro-Québec de la Fondation de l’athlète d’excellence, elle aimerait bien se tailler une place pour les Championnats du monde et les Jeux panaméricains.

L’athlète de 16 ans pratique l’escrime depuis huit ans. Dès le début, elle a immédiatement eu la piqûre pour ce sport. Compétitionnant d’abord aux épreuves d’épée, elle a amorcé une transition vers le sabre il y a quatre ans.

«Les épreuves de sabre sont plus dynamiques, plus rapides et ça, ça me plaît. L’an dernier, j’ai eu plusieurs bonnes performances lors des compétitions et c’est encourageant», de dire la jeune fille qui est membre des Spartiates d’Anjou.

Elle ne veut toutefois pas se mettre trop de pression avec le fait d’être étiquetée comme athlète du futur. Elle préfère prendre les compétitions et les années une à une.

À l’entraînement, Laurie-Anne ne ménage pas les efforts. Elle enchaîne les séances pratiques, techniques et les rendez-vous au gymnase.

Membre de l’équipe du Québec, elle bénéficie des installations de l’Institut national du sport du Québec. Après ses cours, l’élève du collège Jean-Eudes se dirige au Stade olympique pour ses séances d’entraînement.

Les escrimeurs y disposent d’un espace bien à eux. L’Institut soutient les athlètes engagés dans un sport olympique ou paralympique. Il leur offre un encadrement et des services intégrés comparables aux meilleures pratiques mondiales pour les athlètes de haut niveau et de la relève.

Thierry Bourbonnais, entraîneur des Spartiates d’Anjou, côtoie Laurie-Anne depuis plusieurs années. Il croit en son potentiel. Il est surtout fier de l’avoir vu grandir dans son sport.

«Notre travail c’est de transmettre la passion de notre sport aux athlètes, croit-il. Après, les résultats dépendent de leurs efforts et de leurs objectifs personnels.»

L’entraîneur d’expérience ne cache pas que le «défi est grand» pour Laurie-Anne. Elle devra notamment améliorer son côté technique et ses prises de décision lors de ses duels.

Mais l’escrimeuse aurait tout ce qu’il faut pour atteindre ses objectifs.

Cette année, Laurie-Anne pourra compter sur les précieux conseils d’Arthur Zatko, un ancien compétiteur de l’équipe nationale française. Son expérience internationale devrait être bénéfique pour sa jeune protégée.

À sa première compétition provinciale de la saison, le 22 septembre dernier, Laurie-Anne a décroché la troisième position dans les épreuves de sabre féminin chez les juniors (20 ans et moins), et ce, bien qu’elle ne soit que d’âge cadet (17 ans et moins). Une belle façon d’amorcer la saison.

En poursuivant dans cette voie avec constance et en cumulant les bons résultats, elle pourrait bien atteindre ses objectifs.

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