«Je constate une recrudescence des violations du Code de la route à Montréal. Pourrait-on utiliser des voitures fantômes?»

«M. le maire, Je constate une recrudescence, de la part de beaucoup d’automobilistes, des violations du Code de la route à Montréal. Je vois régulièrement des chauffards brûler des feux rouges et des panneaux d’arrêt, ou encore des automobilistes qui ne respectent pas les voies réservées pour les autobus. Pourrait-on utiliser, comme ça se fait ailleurs, les «voitures fantômes» pour limiter ce genre de délinquance?»
– Jean-Claude Boivin

Le recours aux voitures de police banalisées, les «voitures fantômes», est un moyen que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) utilise déjà afin de s’assurer que le Code de la sécurité routière est respecté. C’est une approche qui s’avère efficace au cours d’opérations intensives visant à redresser la situation à certaines intersections dangereuses. Toutefois, il s’agit d’un outil parmi d’autres. 

La Ville a fait de la sécurité routière une de ses priorités, et pour atteindre ses objectifs, elle a embauché 133 policiers supplémentaires. Elle mise, entre autres,  sur la surveillance des voies réservées, la sécurité des cyclistes et celle des piétons, particulièrement en hiver et près des zones scolaires.

La Ville investit également des sommes importantes dans la modernisation des feux de circulation. Ainsi, plus de 2 000 d’entre eux ont été dotés d’un décompte numérique. De plus, pour réduire encore le nombre d’accidents, nous prévoyons réaménager plus de 500 intersections, au cours des 10 prochaines années.

Enfin, en collaboration avec de nombreux partenaires, les policiers mènent régulièrement des campagnes de prévention et d’éducation. D’ailleurs, j’ai participé à la dernière campagne pour la sécurité des piétons du SPVM, durant laquelle diverses activités de sensibilisation et de contrôle auprès des usagers de la route ont été organisées.

Comme le démontrent les statistiques, on peut penser que toutes ces mesures commencent à donner des résultats. Par exemple, entre 2006 et 2008, le nombre de collisions ayant entraîné le décès de cyclistes a diminué de 60 %.  En ce qui a trait aux collisions où des piétons ont été blessés gravement, la baisse est de 59,02 % entre 2007 et 2009. Malgré ces résultats, chaque accident est un accident de trop. C’est pourquoi nous allons poursuivre nos efforts afin d’assurer la sécurité de l’ensemble des personnes qui circulent à Montréal.

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