Le pacte des générations

En mars 2007, le Youth Action Montreal, une organisation étudiante de l’Université Concordia met sur pied «la campagne 1 %» visant à convaincre les 42 000 étudiants de verser 1 $ par cours pour la création d’un fond de développement durable.

Le lancement a lieu au Palais des Congrès, en compagnie d’Al Gore et de David Suzuki. Un mois plus tard, les étudiants votent en faveur de cette initiative et
150 000 $ sont amassés. Efficace.

Devant cette démarche audacieuse, le ministre du Développement durable de l’époque, Claude Béchard décide de verser 1 $ pour chaque dollar amassé. C’est cette mobilisation qui a inspiré la création du Pacte des générations, un projet dont la mission est de développer et expérimenter de nouvelles synergies sociétales afin de créer des solutions innovatrices, concrètes et profitables fondées sur l’équité et la durabilité pour la survie des générations futures.

La lutte aux changements climatiques constitue l’un des plus grands défis de l’histoire de l’humanité. Des changements importants doivent être apportés à notre mode de vie afin d’assurer un avenir viable aux générations qui vont suivre. Le milieu universitaire est sans doute l’un des plus propices pour sensibiliser la population à l’urgence d’agir.

Le Pacte des générations vise donc à établir une collaboration entre le gouvernement du Québec et la communauté étudiante universitaire québécoise. En soutenant les étudiants dans des projets de développement durable, nous nous donnons les moyens d’apporter des changements profonds dans la société. Les étudiants ont la volonté d’y parvenir. Il faut leur donner les moyens de leurs ambitions. Les associations étudiantes sont d’accord pour consacrer une partie des frais de scolarité à la création d’un fonds et le Pacte tente d’obtenir du gouvernement la parité sur les sommes obtenues.

Le lancement du Pacte des générations a eu lieu la semaine dernière en partenariat avec le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec, Oxfam-Québec, la Coalition jeunesse Sierra et le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec et le ministère du Développement durable.

Ce projet se veut fondateur d’une ère nouvelle dans laquelle les générations actuelles bâtissent leur avenir en se souciant des générations futures.

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