Maisonneuve-Rosemont un chef de file de la recherche

Le Dr Denis-Claude Roy, directeur de la recherche à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR), confirme que les percées médicales dans le traitement du cancer ont considérablement évolué et que la recherche est le nerf de la guerre dans la découverte de nouveaux traitements.

Le Centre d’excellence en thérapie cellulaire de l’HMR est doté d’équipements hautement sophistiqués. Ce complexe unique au Canada permet la conduite de recherche et d’applications de pointe sur les cellules souches et l’exploitation de leur potentiel thérapeutique dans le traitement de diverses formes de cancer.

En ce qui trait au cancer du sein, la mise en place d’une équipe suprarégionale a permis d’implanter une démarche novatrice afin d’intervenir précocement et adéquatement contre les effets négatifs du lymphoedème chez les femmes atteintes du cancer du sein.

Grâce à cette approche centrée sur une évaluation et des interventions rapides par une infirmière pivot, un enseignement soutenu par un matériel sous forme de trousse destinée à la clientèle et une collaboration étroite avec une physiothérapeute spécialisée en drainage lymphatique manuel, l’équipe a obtenu des résultats étonnants.

À tel point qu’elle a reçu un prix d’excellence dans la catégorie Évolution de la pratique remis dans le cadre du congrès de la Direction québécoise du cancer 2012.

Aux prises avec une incidence plus élevée du cancer du poumon sur son territoire, l’HMR s’est donné des moyens pour répondre aux besoins actuels et futurs de la population qu’il dessert.

Depuis avril 2012, les patients de l’est de Montréal peuvent bénéficier de la radiochirurgie pulmonaire, une technique permettant de traiter certaines tumeurs du poumon inopérables par la chirurgie.

En plus de réduire les effets secondaires de la thérapie, de diminuer le nombre de traitements nécessaires et d’augmenter les chances de guérison, la radiochirurgie pulmonaire représente la seule option pour les patients qui ne peuvent être opérés pour des raisons médicales. Cette innovation technologique renforce le rôle de l’HMR en tant que chef de file en oncologie.

« Ici, nous pouvons compter sur des équipements de pointe, des médecins et chercheurs dévoués, du personnel qualifié et une direction proactive, souligne fièrement le Dr Roy. Nous nous sommes créé des créneaux distinctifs qui donnent d’excellents résultats. »

L’HMR dessert un bassin d’environ 668 000 personnes résidant dans l’est de Montréal, auquel s’ajoute une clientèle d’un peu partout au Québec pour certains soins médicaux surspécialisés.

Le bassin de desserte immédiat (CSSS Lucille-Teasdale et CSSS de la Pointe-de-l’île) compte environ 374 000 personnes. Les autres CSSS de l’Est (Ahuntsic – Montréal-Nord et Saint-Léonard – Saint-Michel) comptent pour leur part 294 000 personnes.

La population de l’est de Montréal est légèrement plus âgée et plus défavorisée que la moyenne de la région et de la province.

L’incidence du cancer du poumon et celle du cancer colorectal sont plus élevées sur le territoire desservi par l’HMR par rapport à l’ensemble de Montréal.

On dénote également une mortalité par cancer et une mortalité due aux problèmes respiratoires et de maladies circulatoires plus élevées sur le territoire de l’est de Montréal comparativement à l’ensemble de Montréal.

D’ici 10 ans, la croissance de la population de l’Est sera d’environ 6 %.

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