Un nouveau commandant au PDQ 46

Desjardins Josianne - TC Media
C’est Martin Grenier qui prendra dorénavant les commandes du poste de quartier (PDQ) 46 à Anjou. Il succède au commandant Martial Mallette, qui est maintenant à la tête du PDQ 39 à Montréal-Nord.

Avant d’arriver au PDQ 46 le 8 avril, M. Grenier occupait le poste de surveillant de nuit au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Pendant près d’un an et demi, il devait s’assurer que des patrouilleurs soient dépêchés sur les lieux de divers incidents. Pendant les manifestations, par exemple, il ne fallait pas perdre de vue les autres secteurs de la ville où une intervention policière était nécessaire.

M. Grenier cumule près de 19 ans d’expérience au service de la police. « J’ai un aperçu de ce qui se passe dans tous les postes de l’île. J’ai travaillé 5 ans au PDQ 11 de Notre-Dame-de-Grâce (NDG). Ensuite, je suis allé dans Rosemont un an pour revenir comme sergent à NDG. J’ai aussi travaillé un an au PDQ 20 du Centre-ville », relate-t-il.

En plus d’avoir exercé sa profession dans plusieurs PDQ à Montréal, M. Grenier a aussi mis de l’avant son sens de la pédagogie en étant instructeur à l’École nationale de police du Québec à Nicolet, pendant trois ans. Il s’agissait d’un véritable « défi » pour lui, d’enseigner une formation rigoureuse pour des agents qui travaillent maintenant un peu partout à travers la province.

M. Grenier a aussi été conseiller au Quartier Général du SPVM. Il devait mener des inspections au sein même du service pour s’assurer que tout a été fait selon les normes. « C’est un peu comme la police qui enquête sur la police. Je faisais des contrôles de qualité », souligne-t-il.

De toutes nouvelles responsabilités attendent donc M. Grenier, qui en a vu de toutes les couleurs dans sa carrière. « J’ai vécu beaucoup d’événement majeurs, comme des hommes barricadés. Ça monopolise beaucoup de personnel. Ce n’est jamais la même chose qu’on vit jour après jour », affirme-t-il.

Climat de travail

Pour le nouveau commandant, le climat de travail est un élément essentiel au bon déroulement des activités. Si les agents ont une bonne attitude au travail, ils continueront d’offrir un bon service aux citoyens, soutient M. Grenier.

« Je sens que les policiers sont heureux, bien dans leur travail. Ils sont professionnels et plusieurs habitent dans le secteur. Il y a aussi beaucoup d’agents qui travaillent au PDQ depuis longtemps », poursuit-il.

Après seulement quelques jours en poste, M. Grenier a déjà ciblé certaines priorités pour son secteur. Il souhaite d’abord conserver le taux de criminalité à son plus bas et compte porter une attention particulière aux personnes âgées, qui représentent une personne sur cinq à Anjou.

« Il faut préserver le sentiment de sécurité en assurant une présence policière », avance-t-il. Concernant les problématiques d’abus et de maltraitance chez les aînés, ce dernier estime qu’« ils ont besoin d’être informés, en faisant du porte-à-porte par exemple. Lorsqu’ils vivent ce genre de situation, ils sont dans l’inconnu. C’est là que le lien de confiance est important avec le service de police.»

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.