Mon père est femme de ménage : consensuel

Pour son premier long métrage, l’écrivain Saphia Azzeddine adapte son roman homonyme avec Mon père est femme de ménage, une comédie de moeurs pour adolescents.

Les problèmes sentimentaux et familiaux d’un adolescent brillant et complexé, notamment par le métier qu’exerce son père.

Ce film rempli de bons sentiments et de bonnes intentions ne vaut pas tripette. La réalisatrice porte un certain soin à dépeindre les moeurs des ados d’aujourd’hui, mais c’est dommage que son film tombe dans les lieux communs. Mon père est une femme de ménage est un film gentil et trop consensuel pour susciter un véritable intérêt. Les quelques observations sociales (racisme, tolérance, égalité des sexes) sont abordées sur un ton léger, mais tout ça demeure en surface et sombre dans les stéréotypes d’usage peu inspirés (blagues raciales, rectitude politique).

On peut reconnaître un certain flair chez la réalisatrice pour la direction d’acteurs, mais la mise en scène anémique ne rachète rien. Heureusement que le toujours agréable François Cluzet offre une mini bouffée d’air frais à cette comédie formatée et sans grande originalité.

Cote: ** sur 5

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