Assez, c’est assez

M. Sanchez, vos lettres d’opinion traduisent une méconnaissance de la société québécoise.

Ici, nous avons la loi 101 qui fait du français la langue de la majorité et notre langue officielle. Vous touchez un point crucial lorsque vous parlez de l’importance non pas des dispositions légales, mais du contexte social. Alors laissez-moi vous plonger dans le contexte social de Montréal. Vous êtes-vous déjà interrogé sur la raison d’être de cette loi 101?

En 1977, année pendant laquelle la loi 101 fut votée, la langue française était extrêmement menacée. Partout à Montréal, les magasins n’affichaient qu’en anglais. La langue de travail y était l’anglais et les communications avec les compagnies se faisaient en anglais. Pourtant, 85 % de la population de l’île de Montréal était francophone.

La loi 101 était donc une solution que les Québécois  d’il y a 30 ans ont trouvée pour protéger ce que nous étions et sommes encore aujourd’hui : des Québécois. Aujourd’hui, près de 53 % des Montréalais sont bilingues (français et anglais), 29 % des gens parlent uniquement le français et 13 % parlent anglais seulement. C’est donc dire que les messages en français de la STM sont compris par au moins 82 % des Montréalais!

Vous avez absolument raison lorsque vous affirmez que «les séparatistes ne détiennent pas l’exclusivité des meilleures solutions pour l’épanouissement de notre culture francophone.» Vous, M. Sanchez, quelles sont vos solutions?

Esteban Lavoie, Montréal

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