Montréal, ce qui vous tape sur les nerfs…
Le départ des Montréalais vers les banlieues ayant mené au fil des décennies à l’étalement urbain est loin de s’atténuer.
À la fin de janvier 2021, le dernier bulletin sociodémographique de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), indiquait qu’un nombre total de 63 000 Montréalais a quitté Montréal principalement vers Montérégie, Lanaudière, Laval et les Laurentides, entre juillet 2019 et juillet 2020. Une forte proportion de jeunes adultes âgés de 25 à 34 ans va vivre à l’extérieur de Montréal avec famille et enfants. La pénurie de logements abordables disponibles encouragerait les départs vers les banlieues proches.
En juin 2019, une étude de la Société canadienne d’hypothèques et de logement démontrait que les jeunes familles qui choisissent de quitter Montréal afin de s’offrir en banlieue une unifamiliale – souvent plus récente, moins chère et plus grande – font des économies substantielles, même en incluant les frais de transport.
Des acteurs politiques soutiennent que c’est le manque de déneigement et le manque de services aux citoyens qui expliqueraient le départ de citoyens vers les banlieues. D’autres avancent que c’est parce que certains ménages sont exclus de l’accès à la propriété en raison des dynamiques haussières du marché immobilier. Plusieurs personnes disent que le milieu de vie que propose les banlieues est plus favorable à l’épanouissement d’une famille.
Les règles du jeu
Votez pour la situation à Montréal qui met le plus votre patience à l’épreuve et qui vous inciterait à quitter l’île de Montréal.