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Au programme cette semaine…

A woman prepares to leave a bouquet of flowers at a floral tribute in the London Bridge area of London, Monday, June 5, 2017. Police arrested several people and are widening their investigation after a series of attacks described as terrorism killed several people and injured more than 40 others in the heart of London on Saturday. (AP Photo/Alastair Grant) Photo: The Associated Press

Londres. Encore. Des morts, des blessés, des fous qui tuent et qui font mal. Des victimes qui traversaient un pont, d’autres qui prenaient une bière au pub et puis, en quelques minutes, un autre innommable gâchis. La dernière fois, c’était à Manchester, dans un show où le public était essentiellement composé de très jeunes filles… Pensez-y. On en est rendus là. Dégoûtés mais de moins en moins étonnés. Plus l’horreur se réédite, plus ce sentiment de déjà-vu grandit. Shit.

Aux bulletins de nouvelles, dans des émissions «spéciales» qui le sont de moins en moins, les images – toutes pareilles – défilent en boucle. Des policiers, des gyrophares, des civières, des regards paniqués. Au micro, entre deux décomptes, les commentateurs commentent et les analystes analysent. Tout le monde connaît son rôle et maîtrise parfaitement sa partition. Les  répétitions portent fruit. Et nous, on encaisse tout ça.

Pendant ce temps, le fou d’en-bas profite du moment pour poursuivre son délire en tweetant des ignominies. Ça aussi, on en a pris l’habitude. Quel être abject. J’ai tellement hâte d’entendre le témoignage de l’ancien directeur du FBI cette semaine. Ça va changer le mal de place. En attendant…

Ce n’est pas parce qu’on en a l’habitude que ça devient banal…

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Sorti de nulle part avec son désir de relancer une discussion  constitutionnelle, Philippe Couillard me fait penser à un p’tit gars qui débarque avec sa liste de cadeaux de Noël en plein été. Un épisode à la fois touchant et ridicule. Qui ne mènera nulle part, bien entendu, mais puisque ça l’amuse…

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Tel que mentionné ici même l’autre jour, c’est avec grande impatience que j’attendais la diffusion de l’entrevue de François Bugingo à Y’a ben du monde à messe. En lieu et place, on a eu droit à une rencontre qui puait les conditions fixées au préalable en coulisses. Dans les circonstances, Christian Bégin a fait ce qu’il a pu. Bien sûr qu’on aurait souhaité le voir servir une lampée de sérum de vérité à son invité pour lui faire cracher le fond de son imposture. Mais ce n’est pas arrivé et ça n’arrivera vraisemblablement jamais. Bugingo est prêt à se montrer, pas à parler. Dans son flot flou de belles paroles et de pensées édifiantes, il nous a confirmé une fois de plus qu’il est un véritable maître du soufflage de balloune. La dernière fois qu’il en a soufflé une pareille, ça lui a fait pouf en plein visage…

Dans le Larousse, sous le mot vaniteux, c’est écrit: «Qui s’admire soi-même et demande l’admiration des autres pour ses qualités réelles ou supposées».

Je ne rajouterai rien.

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La moitié du monde est une femme. Et dans l’autre moitié, il y a une part de mononcs gratinés qui résistent obstinément à toutes formes de récurages. Y’a rien à faire, t’as beau frotter, gratter, sacrer après, ça part pas. Des maudites taches tenaces, je vous dis, pas moyen de les décoller…

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Contrairement à qu’on m’avait pourtant confirmé il y a un peu plus d’un an, le théâtre de Verdure du parc La Fontaine ne rouvrira pas cet été. D’ailleurs, vu l’état de décrépitude avancée des lieux, c’est maintenant clair qu’une simple rénovation ne suffira pas et qu’il faudra reconstruire la scène de A à Z.

Si je puis me permettre de lancer une idée aux officiels et autres gestionnaires de la grande ville: serait-il pensable de vous engager formellement à nous redonner ce joyau unique pour l’été 2018? Afin de souligner le 376e anniversaire de Montréal, genre ?

Puis tiens, pendant que nous y sommes, pourquoi ne pas en profiter pour renommer l’amphithéâtre en l’honneur de Paul Buissonneau? Ça serait une belle façon de souligner l’extraordinaire contribution de cet infatigable allumeur de culture qui, avec La Roulotte, a stimulé l’imaginaire de centaines de milliers de jeunes au fil des ans. C’est exactement ce qu’on lui doit: un monument animé et accessible.

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