Soutenez

à toi, pour toujours…

J’aime tes mains, qui dansent toujours dans ce que tu as d’incertain dans ton esprit, cette idée fugace qui appelle à la création mais que tu n’arrives pas sur l’instant encore à ferrer. Ces tâtonnements explosifs rencontrés dans ces contrées merveilleuses, que seuls des yeux amauroses peuvent discerner, mais dont tu te vois terriblement arraché alors que de ta faculté à les ressentir tu n’en n’aperçois que les timides contours, ramené avec violence au prosaïque par la cruelle chaîne du réel. Je voudrais te dire que je t’aime, mais j’ignore comment m’y prendre. L’Université est derrière toi et nous parlons souvent de tes projets, des miens. Des silences se font. féconds. Mais nos œillades n’en finissent plus de trahir cet instant qui ne sera jamais qu’un monde possible. Je voudrais être tienne, mais le cœur d’une femme a parfois ces raisons qui lui font savoir qu’elle s’y brûlerait les ailes. Alors je t’écris ces lignes que je sais que tu ne liras jamais, et je saigne autant que j’adore passer tous ces moments avec toi. Tu es aussi beau qu’Achille, aussi libre qu’Icare, et je souris en secret de tout l’amour que j’ai pour toi. Je t’accompagnerais dans tes épreuves, j’essuierais tes larmes, je me réjouirais de tes joies, et te regarderais finalement disparaître pour connaître ce bonheur que tu mérites tant. Nous ferons nos vies, oui, un homme prendra soin de moi. Mais je resterais à toi, oui, à toi, pour toujours…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.