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Vente de plats cuits à domicile: ils veulent franchiser leur concept

(de g. à d.) Guy-François Olinga, Victor Onana et Faycel Naimi tiennent un plat de haricots et beignets, un des mets offerts par l’entremise de leur plateforme kitpot.com. Photo: Ralph-Bonet Sanon | TC Media

Un mois après le lancement de leur plateforme, trois Montréalais aspirent déjà à étendre leur nouveau concept d’économie collaborative au-delà de la métropole.

Victor Onana, Guy-François Olinga et Faycel Naimi ont lancé kitpot.com, le 10 janvier dernier. La plateforme permet à des particuliers de vendre des plats cuisinés chez eux à d’autres particuliers.

Sur kitpot.com, un cuisinier s’inscrit à la plateforme et affiche la photo, la description, les conditions de vente et le prix d’un plat qu’il va préparer, tandis qu’un client, inscrit lui aussi, cherche un plat qui lui plait et le sélectionne.

Le client précise ensuite la quantité désirée, convient d’une heure de livraison ou de ramassage au lieu fixé par le cuisinier, puis paie par l’entremise du service PayPal. Kit-pot retient 15% du prix affiché et remet le reste au cuisinier.



Selon son équipe, la plateforme s’adresse surtout aux citoyens qui souhaitent découvrir des plats d’autres cultures ou retrouver des plats du pays dont ils sont originaires.

«Nous voulons que Mme Tout-le-Monde puisse s’occuper, explique M. Olinga, résident de Pointe-aux-Trembles. [Ça peut être] ma belle-mère qui n’a pas d’emploi et qui veut faire à manger. Ou ma femme qui a fait cinq plats et veut en vendre deux. Ou quelqu’un qui a du talent, qui est cordon bleu, mais qui n’a pas d’emploi et veut s’occuper.»

Pour l’instant, la plateforme compte une centaine de cuisiniers ainsi qu’une centaine de clients concentrés dans le Grand Montréal, précise son équipe. Cependant, celle-ci souhaite ouvrir des franchises à l’extérieur de la ville, voire, du pays.

«[La plateforme] est faite pour être internationale, mentionne M. Olinga. Après le Québec, nous voulons embarquer en Russie, en Australie, partout dans le monde.»

Les trois partenaires d’affaires souhaitent développer une application mobile ainsi que d’autres versions adaptées aux cadres fiscaux et réglementaires d’autres pays.

 

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