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Éthique: la députée caquiste se ravise

Photo: Facebook

QUÉBEC — La députée caquiste de Laviolette-Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, fait amende honorable et renonce aux fonctions rémunérées qu’elle exerçait en parallèle de son rôle d’élue.

Ancienne présidente du parc de l’île Melville, à Shawinigan, Mme Tardif avait quitté ses fonctions depuis son élection le 1er octobre, mais elle était restée membre de la direction du parc et recevait toujours un salaire, ayant accepté d’assurer la transition pendant quelques mois, le temps de trouver quelqu’un pour la remplacer.

Ce double emploi de la députée avait fait l’objet d’une demande d’enquête auprès de la Commissaire à l’éthique et à la déontologie, requête formulée la veille par un député libéral, Jean Rousselle.

Dans sa demande, il remettait en question les liens toujours actifs entre la députée et son ancien employeur, qui selon lui allaient à l’encontre du Code d’éthique des élus.

Sans attendre les suites de la requête à la Commissaire, Mme Tardif a annoncé mercredi, par voie de communiqué, qu’elle quittait «immédiatement toutes ses fonctions au parc de l’île Melville».

«J’ai remis ma démission au parc de l’île Melville», écrit-elle dans son communiqué, en affirmant que les citoyens de sa circonscription étaient désormais sa «priorité».

De plus, des meubles appartenant à l’Assemblée nationale avaient été transférés à l’organisation gérant les activités de ce parc.

Mme Tardif s’est aussi engagée mercredi à remettre les meubles «au plus vite» à l’Assemblée nationale.

La députée de Laviolette–Saint-Maurice est aussi adjointe parlementaire du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs.

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