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La consommation de champignons abaisserait le risque de cancer de la prostate

champignons japon
Photo: Getty Images/iStockphoto

Des chercheurs japonais ont montré qu’une consommation régulière de champignons pourrait permettre d’abaisser le risque de cancer de la prostate.

Après avoir suivi un groupe d’hommes pendant 24 ans et un autre pendant 13 années, les chercheurs ont trouvé que ceux qui consommaient des champignons une à deux fois par semaine abaissaient leur risque de cancer de la prostate de 8%, quelle que soit leur consommation de fruits et légumes, de viande et de produits laitiers, en comparaison avec les sujets qui mangeaient des champignons moins d’une fois par semaine.

Il ressort aussi qu’une consommation plus importante apportait de plus grands bienfaits, ainsi, ceux qui mangeaient des champignons trois fois par semaine ou plus enregistraient une baisse de 17% de risque de développer un cancer de la prostate par rapport à ceux qui n’en consommaient moins d’une fois par semaine.

Cet aliment semblait particulièrement profitable aux hommes âgés de 50 ans et plus et à ceux qui consommaient de grandes quantités de viande et de produits laitiers mais peu de fruits et légumes.

Leurs résultats, relayés pat l’International Journal of Cancer, sont les premiers à suggérer qu’il pourrait y avoir une association entre la consommation de champignons et un risque abaissé de cancer de la prostate, qui est la forme le plus fréquente de cancer chez les hommes.

«Des études menées sur des organismes vivants ont montré que les champignons ont le potentiel de prévenir le cancer de la prostate», a commenté le chercheur Shu Zhang, chargé de cette étude. «Cependant, le lien entre la consommation de champignon et la survenue de cancer de la prostate chez l’homme n’avait jamais été examiné auparavant. À ce que je sache, c’est la première étude de cohorte indiquant le potentiel préventif contre le cancer des champignons au niveau de la population.»

Le professeur Zhang a ajouté que «les champignons sont une bonne source de vitamines, de minéraux et d’antioxydants, surtout L-ergothionéine», qui permettent de lutter contre le stress oxydatif, qui est un déséquilibre cellulaire causé par une mauvaise alimentation ou à l’exposition à différentes toxines. Ce déséquilibre peut mener à une inflammation chronique, pouvant causer le cancer.

Mais il a cependant tenu à préciser que «bien que notre étude suggère qu’une consommation régulière de champignon pourrait réduire le risque de cancer de la prostate, nous voulons aussi souligner que l’adoption d’une alimentation saine et équilibrée est bien plus importante que de remplir son panier à provisions de champignons».

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