Jan-Fryderyk Pleszczynski nommé président par intérim de Dare To Care
Marie-Lise Rousseau - Métro
Jan-Fryderyk Pleszczynski dirigera temporairement la compagnie de disque Dare To Care (DTC), dans la tourmente depuis les accusations d’inconduite formulées à l’endroit du chanteur Bernard Adamus, qu’elle représentait.
L’ex-président de la maison de disque, Éli Bissonnette, s’est retiré de ses fonctions au début de juillet. Il était pointé du doigt pour avoir fermé les yeux sur les agissements d’Adamus. Il a du même coup admis avoir eu lui-même des comportements répréhensibles.
Dans la foulée de cette controverse qui bouleverse l’industrie de la musique depuis deux semaines, Les Sœurs Boulay ont quitté la maison de disque.
Dans ce contexte, le président par intérim aura le mandat de veiller à la poursuite des activités de la compagnie tout en assurant un environnement de travail sécuritaire à l’ensemble de ses employés.
Jan-Fryderyk Pleszczynski est bien connu du milieu culturel. Il est notamment président du Conseil des arts de Montréal. Jusqu’à tout récemment, il occupait la présidence de 4U2C, filiale du Groupe Cirque du Soleil.
Des mesures mises en place
DTC assure avoir pris «plusieurs actions concrètes» dans les derniers jours afin de soutenir les victimes de harcèlement.
Un «protocole de collaboration» a notamment été mis en place avec l’Aparté, une initiative de Juripop qui offre de l’aide et du soutien juridique aux victimes et témoins de violences sexuelles.
La maison de disque a également fait appel à des experts indépendants pour réviser ses politiques en matière de harcèlement, de gouvernance et d’éthique, «élaborer et mettre en place un code d’éthique pour l’ensemble du personnel, des artistes et partenaires de l’entreprise» ainsi qu’instaurer des «processus rigoureux» de plainte et de dénonciation à l’interne.
Rappelons que Dare To Care est présent depuis 20 ans dans la scène musicale québécoise. Le label représente notamment Cœur de Pirate, Émile Bilodeau et Fred Fortin.
