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Le transport en commun dans l’Est de Montréal doit être une priorité pour le gouvernement caquiste

Photo: Archives
Filomena Rotiroti, Enrico Ciccone, Marc Tanguay, Lise Thériault, Paule Robitaille et Frantz Benjamin - Collaboration spéciale

L’Est de Montréal a des besoins criants en matière de transport en commun. Deux grands projets ont été réfléchis et conçus pour y répondre : le prolongement de la Ligne bleue et le REM de l’Est. Ces deux projets structurants sont non seulement attendus, mais nécessaires. Nécessaires pour permettre aux citoyennes et aux citoyens de mieux circuler sur l’île de Montréal. Nécessaires pour favoriser le développement économique du secteur. Nécessaires pour assurer un meilleur accès aux services. C’est la revitalisation de nos quartiers qui en dépend.

Tous reconnaissent le besoin : les citoyens de Montréal, les élus municipaux, les députés provinciaux et fédéraux, les organismes sociaux, le milieu communautaire et le monde des affaires sont mobilisés.

La revitalisation de l’Est est basée sur la Ligne bleue ! Tous les plans d’urbanistes ont été faits en fonction de ce projet. Malheureusement, le dossier n’avance plus. Tout est sur pause.

Pour nous, il est fondamental que les 5 stations prévues voient le jour : Pie IX, Viau, Lacordaire, Langelier et Anjou. Chacune est essentielle, et le sera encore plus lors de la relance post pandémie. C’est l’esprit même d’un pôle économique !

Or, nous ne savons pas quand ni comment le projet de la Ligne bleue démarrera. Dans les derniers jours, la CAQ a encore remis en question le tracé. Des stations pourraient être retirées du projet. Pendant que la CAQ réfléchit, le temps s’écoule et les coûts explosent : les valeurs d’expropriations, les coûts des matériaux et de la main-d’œuvre augmentent. Ça représente 15 M$ par mois, soit 500 000 $ par jour de retard.

Nous avons deux ministres des Transports à la CAQ, dont Chantal Rouleau responsable de la Métropole, qui ne parviennent pas à rassurer la population. Près de 3 ans après leur élection, nous naviguons encore et toujours dans le flou et l’incertitude. Tout ce que la CAQ propose, c’est d’être patient et d’attendre encore. Les citoyens veulent la Ligne bleue et ils ont besoin du tracé, comme annoncé et dans son intégralité, comme de l’ensemble des services collatéraux promis.

Pour le REM de l’Est, soyons clairs : nous sommes bien évidemment en faveur du principe du projet. Toutefois, nous trouvons déplorable que, dans le cadre des « consultations » en cours, il n’y ait aucune ouverture à discuter du tracé ni de la forme du projet. Il faut que le REM s’arrime à la Ligne bleue et non l’inverse. Il faut aussi s’assurer que le tracé dessert adéquatement la population, notamment celle de Rivière-des-Prairies qui est actuellement mal servie par les transports en commun. Avec son tracé actuel qui arrête aux limites de ce quartier, le projet du REM accentuerait ce phénomène d’enclavement. Nous avons l’occasion de bâtir un projet d’avenir, faisons-le correctement. Le gouvernement doit écouter la population.

Au Parti libéral du Québec, nous croyons qu’il faut avoir le moyen de nos ambitions, qu’il faut se doter d’une vision d’avenir pour l’Est de Montréal. La Ligne bleue et le REM de l’Est sont au centre de cette vision. Ils sont vitaux dans le quotidien de nos concitoyennes et de nos concitoyens. Est-ce que la CAQ va finalement écouter leurs préoccupations ?

Filomena Rotiroti, porte-parole de l’opposition officielle en matière de Métropole et députée de Jeanne-Mance-Viger.

Enrico Ciccone, porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports et député de Marquette.

Marc Tanguay, député de LaFontaine.

Lise Thériault, députée d’Anjou-Louis-Riel.

Paule Robitaille, députée de Bourassa-Sauvé.

Frantz Benjamin, député de Viau

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