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Démystifier l’énergie du vent grâce à Équiterre

Équiterre veut déboulonner les mythes qui freinent le développement de l’énergie éolienne, et pour ce faire, l’organisme écologiste a publié mardi des fiches informatives sur son site internet.

Profitant du vernissage de l’exposition «Le Japon du chaos» du photographe français Denis Rouvre, à la Maison du développement durable, Steven Guilbeault, le porte-parole d’Équiterre a expliqué que beaucoup peut être appris de la réaction japonaise au séisme et au tsunami qui ont causé l’incident nucléaire de Fukushima.

La planche de salut de l’empire du soleil levant se trouve d’ailleurs dans les énergies renouvelables, a-t-il soutenu.

En plus d’un projet de loi qui obligera les nouvelles constructions à posséder un panneau solaire sur le toit, le Japon veut que le cinquième de son électricité provienne du vent, et ce, d’ici sept ans. Cette transition lui permet de réduire ses dépendances au nucléaire, sans choisir des options néfastes pour l’environnement.

Selon lui, le Québec ne doit pas avoir peur des surplus d’électricité dans lesquels il nage présentement. Le gouvernement doit continuer de développer la filière éolienne qui devrait représenter 10% de la production électrique d’ici 2015-2016.

Ces surplus serviront notamment à l’implantation d’usines ou à l’électrification des transports qui devraient s’accélérer, vu l’intérêt croissant d’Hydro-Québec.

«Lorsqu’on vend notre électricité aux entreprises d’ici, par exemple pour une aluminerie, c’est comme si on la vendait 16 sous le kWh, à cause des retombées, a-t-il expliqué. Si on la vend aux États-Unis, c’est à 6 sous.»

Électrification des transports
L’électrification des transports a d’ailleurs le vent dans les voiles, croit Steven Guilbeault qui sent une volonté réelle de développer la filière tant chez Hydro-Québec qu’au gouvernement et dans les entreprises privées.

«Avant quand on voulait parler d’électrification des transports chez Hydro-Québec, il fallait aller au sous-sol, a-t-il raconté. Maintenant, il y a un vice-président attitré!»

Il demande d’ailleurs aux candidats à la mairie de Montréal d’assurer la présence de cette option dans le transport public montréalais, rappelant que la STM veut électrifier toute sa flotte d’autobus d’ici 2025.

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