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Karim Ouellet aux Francos: amour, groove et amitié

Photo: Archives Métro

L’ours à la guitare-poisson, emblème des FrancoFolies, a cédé sa place au renard de Karim Ouellet, à sa pop groovy et à quelques-uns de ses amis lundi soir.

Pour son premier grand spectacle solo aux FrancoFolies, le jeune auteur-compositeur-interprète s’est entouré de comparses pour passer une agréable soirée. «C’est drôlement confortable d’être entouré de musiciens que je connais et de nouveaux. Ça va être drôle. Je me sens comme à la maison.»

Les pièces de son plus récent album, Fox – pour lequel il a gagné le Juno du Meilleur album francophone en mars dernier – se sont enchaînées, Cyclone, la première, avec sa batterie qui tape pour bien marquer le ton et séduire une place des Festivals pleine à craquer (tout en laissant un peu de place pour que chacun ait son espace vital).

L’air détendu, à l’aise, le chanteur interagissait avec une foule éclectique – des jeunes, des moins jeunes; on sent la popularité du jeune homme – qui réagissait bien, mais qui semblait avoir besoin de se faire guider pour se laisser aller. «Ça va ou quoi? Je vais compter jusqu’à trois et vous allez me dire tous vos prénoms en même temps. Enchanté.» Peu d’exubérance sur le parterre, donc, à part un «On t’aime, Karim!» bien senti.

Tout en groove, donc, jusqu’à la mi-spectacle, où Ouellet délaisse sa guitare électrique, dont la ganse affiche les couleurs du Sénégal, son pays d’origine, pour l’acoustique, et prend la scène seul. C’est la chanson titre de son précédent album Plume, «écrite en 2010, le cœur en mille morceaux», qui exige cette intimité.

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La deuxième moitié du show bouge davantage et cela se poursuivra, notamment grâce à King Habib, qui, en plus de ses talents de percussionniste, excelle à l’animation de foule. La célèbre L’amour, avec une touche plus rock que d’habitude, fait chanter.

Puis, Karim Ouellet cède le micro à ses potes pour trois chansons: d’abord, l’éclatante Marième ajoute une dose de sensualité reggae avec une chanson de son premier album, Je t’aime. C’est ensuite le tour de la rappeuse Sarahmée, la petite sœur de Karim, puis de Koriass.

La soirée s’est conclue de bien belle façon, à l’image de son début, avec la douce Marie-Jo, qui a suscité quelques cris et des fredonnements, et qui éclate avec le chœur Les Voix Ferrées.

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