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Mises en garde sur l’anneau contraceptif NuvaRing

Photo: Collaboration spéciale

TORONTO – Le fabricant de l’anneau contraceptif NuvaRing prévient les femmes de nouvelles restrictions dans l’usage du produit.

Merck Canada affirme que l’anneau vaginal ne devrait pas être utilisé par des femmes âgées de plus de 35 ans qui fument, ou qui souffrent d’au moins un problème de santé grave, incluant des troubles cardiaques, de l’hypertension, des taux anormaux de graisses ou de substances qui contrôlent la formation de caillots de sang ou le diabète.

Dans un avis publié jeudi sur le site de Santé Canada, Merck affirme aussi que NuvaRing ne devrait pas être utilisé par des femmes qui ont eu des migraines accompagnées de troubles de la vision, ou qui présentent une douleur constante à l’estomac, causée par des problèmes au niveau du pancréas, ainsi que des taux élevés de gras dans le sang.

L’anneau flexible, qui est inséré dans le vagin, relâche une faible dose continue d’oestrogènes et de progestine pour prévenir l’ovulation.

L’usage de tels contraceptifs d’hormones combinées, dont les préparations orales, est relié à un risque accru de plusieurs effets secondaires graves, incluant caillots de sang, accidents vasculaires cérébraux et crises cardiaques.

Parmi les effets secondaires potentiels du NuvaRing déjà connus figurent l’irritation vaginale, les maux de tête, les changements d’humeur, la nausée, le gain de poids, un inconfort aux seins et de l’acné.

Mais Merck affirme jeudi que les femmes faisant usage du produit de contraception devraient aussi être aux aguets pour d’autres effets possibles, dont des douleurs articulaires et enflures, un manque de coordination (mouvements saccadés), la formation de cloques au niveau de la peau, des pertes d’audition, des troubles intestinaux et enflures au niveau des yeux, du visage et des lèvres.

La compagnie recommande que les gens consultent leur médecin dès l’apparition de certains de ces problèmes.

NuvaRing, qui a été approuvé aux États-Unis en 2001 et l’année suivante au Canada, a suscité de multiples poursuites impliquant des milliers de femmes, qui ont accusé le fabricant pharmaceutique d’avoir vendu le produit tout en sachant qu’il présentait un risque plus élevé de caillots de sang possiblement fatals que des produits de contraception de concurrents.

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