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L’Auditorium écarté des Olympiques de Montréal

Photo: Gracieuseté - Collection de l'ancien maire Georges Bossécollection de l'ancien maire Georges BosséCollection de Georges Bossé

L’Auditorium de Verdun aurait pu être l’hôte de compétitions lors des Jeux olympiques de Montréal en 1976. Toutefois, il en fût autrement puisque les installations ont été boudées par le comité organisateur. L’auteur et historien Verdunois, Benoît Clairoux, s’est penché sur le sujet.

L’amphithéâtre n’a pas été retenu pour accueillir des sports en salle comme le basketball, la boxe, le handball, la lutte et le volleyball. Le même sort a été réservé au stade municipal voisin.

«Selon Walter Sieber, le directeur des Sports durant les Jeux, les fédérations trouvaient que l’Auditorium était situé trop loin du Village olympique, construit dans l’Est de Montréal», explique M. Clairoux.

Le métro n’a été prolongé jusqu’à Verdun qu’en septembre 1978, ce qui pouvait limiter les déplacements. Par contre, l’auteur s’étonne qu’il y ait eu du handball à Québec et à Sherbrooke.

La flamme olympique a tout même effectué un arrêt à l’Auditorium le soir précédent l’ouverture des Jeux. «C’est mieux que rien, évidemment, mais ce n’est pas la même chose», se désole M. Clairoux, dont les racines familiales sont Verdunoises.

Jeux de qualité

Dans son livre Le Parc olympique, 40 ans d’émotions, Benoît Clairoux relate, en plus de l’Auditorium, tous les événements concernant le stade.

Il songeait depuis longtemps à un écrit dans lequel il pourrait aborder ses passions, le baseball, le football et le soccer. Il a pris un congé de six mois de son travail à la Société de transport de Montréal (STM) pour rédiger l’ouvrage.

«Il y a quelques années, j’ai réalisé que le Parc olympique aurait bientôt 40 ans et que je pourrais, en racontant son histoire, toucher à tous les sujets que je voulais aborder. Un livre qui allait résumer tous les événements, sans s’attarder inutilement sur les polémiques», explique M. Clairoux.

Le nouveau PDG du Parc olympique, Michel Labrecque, étant l’ancien président du conseil d’administration de la STM, M. Clairoux a pu bénéficier d’un soutien privilégié pour sa recherche et la rédaction.

Les souvenirs de ses premières visites au Stade en 1979 ont guidé ses pas. Il retient des Olympiques de 1976 que «ce furent de beaux Jeux, très bien organisés. Mais l’histoire a surtout souligné le dépassement de coûts et l’absence de médaille d’or pour le Canada», constate le Verdunois.

Il note cependant qu’il semble y avoir un retour du balancier. «Mon livre va dans ce sens, dans la mesure où il s’en tient aux faits», résume M. Clairoux.

L’auteur a mené seul son aventure d’écriture et se réjouit qu’il ait été prêt dans les délais prévus.

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