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Nouveau projet d’art public signé Monica Brinkman à Vaudreuil-Dorion

La première de trois oeuvres de Monica Brinkman a été inaugurée. Les deux autres seront ajoutées en 2021.
La première de trois oeuvres de Monica Brinkman a été inaugurée. Les deux autres seront ajoutées en 2021. Photo: Olivier Boivin/Métro

L’artiste Monica Brinkman a été une nouvelle fois sélectionnée par la Ville de Vaudreuil-Dorion pour la réalisation d’une œuvre. Il s’agit pour elle d’une autre opportunité de s’épanouir par la médiation culturelle.

Trois de ses œuvres vont s’ajouter à la murale peinte par l’artiste Monk.e sur la façade du 200, avenue Saint-Charles. Ses mosaïques rendront hommage à deux pionnières de la municipalité.

La première représente Yvette Brind’Amour, actrice et cofondatrice du théâtre du Rideau Vert. La deuxième rendra hommage à sœur Esther Blondin, fondatrice de la congrégation des sœurs de Saint-Anne et de plusieurs écoles. Une troisième mosaïque mettra en scène une jeune fille évoquant l’avenir.

C’est l’artiste elle-même qui a proposé cette idée à la municipalité, inspirée par le projet de mise en valeur de la tour d’eau. «Les gens ont aimé ce projet-là pour sa valeur historique, affirme la mosaïste. Mais ce sont plus des hommes qui sont représentés sur la structure, donc j’ai voulu penser à quelque chose pour rendre hommage à des femmes.»

La mosaïque d’Yvette Brind’Amour a déjà fait son apparition. Des enfants du camp de jour municipal de Vaudreuil-Dorion ont aidé à sa réalisation. «C’est moi qui a fait Mme Brind’Amour et l’arrière-plan, mais ce sont les enfants qui ont collé les morceaux de mosaïque», explique l’artiste de 50 ans.

Les deux autres œuvres seront mises en place en 2021.

Médiation culturelle

Ce n’est pas la première fois que Monica Brinkman travaille avec la Ville de Vaudreuil-Dorion. Ses œuvres sont entre autres présentes au Centre multisports, sur l’avenue Saint-Charles ainsi que sur les rues Valois et Paul-Guérin-Lajoie.

Ces projets d’art public lui permettent d’impliquer des citoyens de la ville dans le processus de création. L’objectif de ces ateliers est de créer des liens entre les citoyens autour de l’art.
«C’est vraiment un échange incroyable, affirme l’artiste. L’art devient un peu l’outil qui nous rassemble et ça donne la chance aux gens de se sentir à l’aise et de s’ouvrir.»

Elle se trouve chanceuse de pouvoir partager sa passion. «C’est un privilège de vivre ces moments avec d’autres personnes, explique la mosaïste. Que les villes investissent dans la communauté de cette façon et qu’ils reconnaissent la valeur de la médiation culturelle, c’est vraiment super.»

Passion

Monica Brinkman est mosaïste depuis 15 ans. Tout a commencé alors qu’elle suivait une formation en vitrail en 2005, l’année de son arrivée à Vaudreuil-Dorion.

«Je me suis rendu compte que ce que j’aimais le plus c’était de reprendre les retailles de verre et de faire des collages avec», explique-t-elle.

Depuis, elle s’épanouit dans cette pratique qui constitue son occupation principale, jonglant entre projets communautaires et personnels.

«Les gens ont besoin de manger, de faire de l’exercice et d’être aimés, mais j’ai aussi besoin de faire de l’art. C’est essentiel pour moi.»
-Monica Brinkman

Créer lui permet d’en apprendre plus sur elle-même. «Plus qu’on s’investit dans l’art, plus on se découvre, dit Mme Brinkman. Ça me permet d’avoir un focus et de me connecter avec mon environnement.»

Elle est très reconnaissante de l’opportunité qu’elle a. «Je suis extrêmement chanceuse de faire ce que je fais, reconnaît l’artiste. C’est un peu pour ça que je veux le faire vivre au plus de gens possible.»

D’autres groupes de citoyens l’aideront à réaliser les deux œuvres qui compléteront l’installation en hommage aux pionnières de Vaudreuil-Dorion.

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