Victime de viol refusée par un hôpital montréalais: Québec va ouvrir une enquête
Le gouvernement du Québec va enquêter sur les circonstances dans lesquelles une Montréalaise s’était vu refuser l’accès à des soins médicaux dans un centre hospitalier de la métropole, juste après avoir subi un viol un soir de juillet 2020.
Vendredi, le juge Alexandre Dalmau a indiqué depuis le palais de justice de Montréal que la victime s’était fait écarter par l’hôpital en question, car elle s’exprime en français. Ce dernier n’a pas précisé de quel établissement il s’agissait, alors que l’agresseur de la victime a lui été condamné à 18 mois de prison.
Selon la Presse, c’est l’Hôpital général de Montréal qui serait dans la mire du gouvernement.
«Cette situation est inacceptable. Les faits rapportés par le juge sont extrêmement troublants. Tous les hôpitaux au Québec doivent offrir des services en français. L’OQLF (Office québécois de la langue française) va faire enquête sur la disponibilité des services en français à cet hôpital», a déclaré vendredi, à La Presse, le cabinet du ministre de la Langue française, Jean-François Roberge.
Dans la foulée de son agression, la victime s’était tournée vers un autre centre hospitalier qui l’avait également refusé en raison de l’absence de trousse médico-légale pour les victimes d’agression sexuelle.
C’est l’hôpital Notre-Dame qui aurait finalement pris en charge la victime lors de cette soirée cauchemardesque.