Projet Montréal veut ajouter des points d’accès au fleuve
Le chef de Projet Montréal, Luc Rabouin, a présenté une série d’engagements visant à redonner aux citoyens un accès accru au fleuve Saint-Laurent. Le plan repose sur trois volets : la baignade urbaine, l’aménagement d’espaces publics riverains et la consolidation du réseau de navettes fluviales.
Nouveaux lieux de baignade dans le fleuve
M. Rabouin dit vouloir «rendre le fleuve aux Montréalais», notamment en multipliant les points d’accès à la baignade. Inspiré par le succès de la plage de Verdun, Projet Montréal souhaite reproduire ce modèle ailleurs sur l’île, notamment dans des secteurs comme Lachine ou le futur quartier Bridge-Bonaventure.
L’équipe de Luc Rabouin veut également tirer parti du Réseau express métropolitain (REM) pour améliorer l’accès aux lieux naturels existants, dont la plage du Cap-Saint-Jacques, située à moins de 30 minutes du centre-ville. Selon le parti, ces projets contribueraient à améliorer la qualité de vie des familles, en leur offrant des lieux de détente à proximité.
Des lieux d’observation
Projet Montréal propose également de créer et d’embellir plusieurs espaces riverains à travers la métropole. Parmi les projets évoqués figurent la réhabilitation des rives de l’île Bizard, l’ouverture au public de nouveaux espaces à l’île Lapierre (dans Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles) ainsi que la mise en valeur du parc des Rapides, à LaSalle.
Ces initiatives visent à offrir aux citoyens des lieux de promenade, d’observation et de détente, tout en préservant le caractère naturel des berges.
Plus de navettes fluviales
Enfin, le parti entend étendre et pérenniser le réseau de navettes fluviales. Le service, qui relie déjà plusieurs quartiers et banlieues, serait bonifié afin d’offrir une option de transport durable et panoramique sur le fleuve.
Pour Projet Montréal, cette vision s’inscrit dans une approche plus large de mobilité durable et de réappropriation du territoire fluvial. «Repenser la ville pour le futur, c’est élargir les solutions contre la congestion au-delà de l’asphalte», a résumé M. Rabouin.
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