Denis Coderre veut des écoles «dans des milieux de vie où ça compte»
meveshaffer - Métro
Le maire sortant de Montréal, Denis Coderre, entend permettre la construction de nouvelles écoles «dans des milieux de vie où ça compte». Il a déploré mercredi la sortie de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), en pleine campagne électorale, qui critiquait les terrains proposés par la Ville de Montréal à proximité d’un terminal pétrolier, de pylônes d’Hydro-Québec, d’une autoroute ou de voies ferrées.
«Il y en a qui s’invite à la campagne électorale», a-t-il lancé, pendant la réunion hebdomadaire du comité exécutif de la Ville de Montréal, ajoutant du même souffle que la réaction de la CSDM «était cousue de fil blanc».
«On veut des écoles, a-t-il ajouté. On travaille dans ce sens. On a à coeur le bien-être des enfants.»
Dans le quotidien La Presse, la présidente de la Commission scolaire de Montréal, Catherine Harel Bourdon, rapportait avoir reçu le 11 octobre dernier une lettre du directeur général de la Ville de Montréal, Alain Marcoux, dans laquelle étaient énumérés les terrains municipaux assez vastes pour accueillir une école. L’un d’eux se trouve en zone portuaire près de réservoirs de pétrole. Un autre est situé sous lignes de haute tension d’Hydro-Québec. Un terrain mentionné dans la liste était par ailleurs bordé par des voies ferrées et des autoroutes.
Aucun terrain n’est proposé dans le centre-ville de Montréal ou même sur le site de l’ancien hippodrome Blue Bonnets, a décrié Mme Harel Bourdon.
«On s’entend que ce n’est pas des milieux de vie, a déclaré de son côté la chef de Projet Montréal, Valérie Plante. Idéalement, des écoles doivent se trouver là où il y a des résidents. Une école, faut pas qu’elle se retrouve là où il y a des lignes de haute tension.»
La formation de Mme Plante propose de prévoir en amont la construction d’une école dans les vastes projets de développement immobilier, comme celui du site de l’ancien hippodrome où 5000 unités de logement sont prévues.
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