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Construction en vue pour l’unité d’ozonation des eaux usées

usine d'ozonation
Photo: archives

La Ville de Montréal a publié un avis d’intérêt dans le dossier de la construction de l’usine d’ozonation à la station d’épuration de l’eau J.-R.-Marcotte, dans Rivière-des-Prairies. Un appel d’offres pour ce projet évoqué depuis l’administration Tremblay pourrait être lancé avant l’été.

Dans le document publié sur la plateforme SEAO, qui regroupe les appels d’offres émis par des organismes publics au Québec, la Ville de Montréal indique que «la parution de l’appel d’offres envisagé pourrait avoir lieu au printemps 2020».

Promise il y a une quinzaine d’années par l’administration Tremblay, et maintes fois repoussée, cette future usine servira à désinfecter les eaux usées qui sont traitées à la station d’épuration Jean R.-Marcotte et déversées dans le fleuve Saint-Laurent.

Au mois de novembre, l’administration Plante a plus que doublé le budget alloué à la construction de l’usine d’ozonation en débloquant 500M$. Il était estimé à 210M$ en 2005. Le budget avait déjà dû être revu à la hausse par l’administration Coderre, qui l’évaluait à 350M$.

À la vue des coûts conséquents du projet d’édification, la Ville de Montréal a donc publié un «avis d’intérêt». Celui-ci a pour but «d’informer au préalable les soumissionnaires potentiels de l’envergure des travaux», peut-on lire dans le document officiel.

Initialement, il était prévu que l’unité de désinfection des eaux à l’ozone soit mise en service en décembre 2018. Or, un «problème technique» décelé par l’équipe de projet avait retardé la réalisation des plans et devis.

Des travaux considérables

La Ville de Montréal estime que l’usine aura une surface approximative de plus de 18 000m2. Cela comprendra des bâtiments «de pompage, de refroidissement, de production et de destruction d’ozone».

En l’introduisant l’ozone, qui est un agent «oxydant et un désinfectant», sous forme de bulles dans l’eau, «la matière organique s’oxyde, les bactéries sont détruites et les virus deviennent inactifs», explique la Ville de Montréal. Ce procédé permet également de retirer toutes traces de médicaments ou encore de détergents. Pour le moment, l’ensemble de ces déchets sont encore évacués dans le fleuve. Ces déversements portent considérablement atteinte à la qualité de l’eau de la rivière des prairies et du fleuve St-Laurent.

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