Budget 2023-2024: plus de 50 M$ pour soutenir la pédiatrie sociale

Une somme de plus de 50 M$ serait versée par le gouvernement provincial à l’équipe du Dr Julien afin de soutenir la pédiatrie sociale au Québec.

Cette nouvelle survient à quelques heures du dépôt du budget 2023-2024. Cette année, les contribuables auront droit à un Québec engagé, d’après les propos tenus par le ministre des Finances Eric Girard lors d’une conférence de presse, lundi. Au lieu de s’acheter une paire de chaussures neuves, comme le veut la tradition, ce dernier a plutôt choisi de verser 5000 $ à un centre communautaire de Québec. Il était accompagné de la ministre de la Famille Suzanne Roy qui a souhaité égaliser la contribution afin de permettre à plus d’enfants de s’inscrire à des camps de jour l’été prochain.

Le ministre Girard a également profité de l’occasion pour mentionner une autre donation signifiante qui devrait être octroyée à la Fondation Dr Julien. Plus de 50 M$ seront versés à l’organisme, selon le ministre, pour soutenir le déploiement de la pédiatrie sociale au Québec, notamment par la création de centres pédiatrie sociale. Selon nos sources, le montant précis du financement reste à confirmer dans la foulée du dépôt du budget prévu ce mardi.

«C’est quelqu’un qui fait la différence chaque jour pour les enfants du Québec, qui rejoint des enfants que, dans certains cas, nos institutions ne peuvent pas rejoindre », a déclaré Éric Girard à Montreal Gazette.

Ce don «monumental» aura peut-être l’effet de donner des ailes à l’équipe du Dr Julien, qui vient en aide un nombre grandissant d’enfants vulnérables, les « oubliés » des politiques publiques. En novembre dernier, le pédiatre confiait à Métro que son travail de proximité avec les communautés locales l’avait rendu témoin d’une détérioration constante de la société par la pauvreté et les besoins grandissants du milieu.

Les efforts du Dr Julien pour développer la pédiatrie sociale ont permis d’intervenir auprès de plus de 10 000 enfants victimes de cette dégradation. Bien que significatif, ce chiffre ne représenterait que le tiers des besoins véritables à combler chez les jeunes, se désolait encore le Dr Julien, en novembre dernier.